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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 13:08

Voilà où nous en sommes arrivés...

On estime que 60 % des adolescents en Occident ont déjà vu des films X. Comment la violence des images influence-t-elle leur sexualité, leur vision d'eux-mêmes, leur rapport à autrui, notamment dans les relations entre garçons et filles ? Enquête sur la jeune "génération porno", des consommateurs aux Européennes de l'Est happées par une industrie en pleine expansion.
THEMA: Mardi 27 mai 2008 à 22h25

Source : arte.tv, site qui met le documentaire à la Une. Histoire d'attirer le chaland ?

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commentaires

A
A noter sur le site d'Arte, le commentaire pertinent d'A. Fricker dans l'article "Les jeunes, consommateurs et victimes"."La pornographie, addictive et asservissanteDernier aspect marquant dans l’actuelle société pornophage, l’impact des nouvelles générations de téléphones portables. Ces appareils deviennent, à l’instar des caméscopes ou caméras numériques, des moyens de plus en plus fréquents pour fabriquer son propre film amateur ou capter des scènes de sexe, à l’image du happy slapping et des actes de violence gratuite dont des séquences sont ensuite diffusées sur la toile.Les jeunes générations s’emparent de ces outils et surfent sur une vague pétrie d’un exhibitionnisme valorisant et de la nécessité d’afficher, encore et toujours, le culte incontournable du phallus.Voilà donc encore l’un des aspects du grand chapitre des dangers de la pornographie qu’Alexandre Soljénitsine assimilait à un asservissement de plus dans la société contemporaine : « On asservit mieux les hommes avec la pornographie qu’avec des miradors ». Affirmation reprise et confirmée par plusieurs études d’ampleur sur le phénomène de la pornographie dont certaines pointent essentiellement un danger majeur : le risque de la misère culturelle lié à la consommation à outrance, voire addictive, de la pornographie.Les réalités sensorielle, émotionnelle et existentielle disparaissent au profit d’impostures et de leurres virtuels. Un nouvel ordre sexuel – né en 1953 avec l’avènement du magazine Playboy – se met au service d’une réalité encore bien plus concrète, sonnante et trébuchante : l’industrie du porno représenterait aujourd’hui un chiffre d’affaire annuel estimé à près de 60 milliards d’euros."
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