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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 13:13
Revenu aux commandes d’Apple en 1997, Steve Jobs n’en finit plus d’imposer sa marque au monde du multimédia. Pour les fanatiques de la Pomme, il est le deus ex machina capable de résoudre tous les problèmes et de nous faire entrer dans le futur. Portrait d’un visionnaire narcissique devenu une icône pour toute une génération.

Allez-vous continuer à vendre de l’eau sucrée toute votre vie ou voulez-vous changer le monde avec moi ? » Lorsqu’il proposa, en 1983, à John Sculley – alors président de Pepsi Cola – de venir le rejoindre chez Apple, Steve Jobs avait vingt-huit ans. A l’époque, Apple – la Pomme – était déjà réputée pour la qualité de ses ordinateurs.http://www.lespectacledumonde.fr/images/stories/dossier/565dossier40%202.jpg

Aujourd’hui, revenue sous la houlette de son créateur après une parenthèse de douze ans, l’entreprise vaut 140 milliards de dollars en Bourse et réalise un chiffre d’affaires de près de 50 milliards de dollars ! Steve Jobs – sans John Sculley, parti vers d’autres horizons – a réorienté avec succès ses activités vers la fabrication de produits électroniques hybrides – tout à la fois ordinateur, console de jeux, téléphone ou lecteur numérique – qui transforment nos modes vie et anticipent l’avenir. Steve Jobs n’a pas inventé l’ordinateur portable ni le baladeur musical ni le téléphone intelligent (smartphone). Tous ces produits existaient déjà sur le marché avant les siens. Mais il a su les rendre « irrésistibles » en améliorant leur design et leur fonctionnalité. Ce n’est déjà pas si mal. Voilà pour le versant clair du personnage.

Visionnaire de génie pour les uns, l’homme a aussi ses détracteurs. « Si l’Eglise de scientologie était une entreprise et se lançait dans l’électronique grand public, elle deviendrait Apple », note Dan Lyons, journaliste à Newsweek et créateur d’un blog intitulé « The Secret Diary of Steve Jobs (Le journal secret de Steve Jobs) ». Plusieurs de ses anciens collaborateurs le décrivent comme un personnage tyrannique et narcissique. Son perfectionnisme frôlerait la maniaquerie. Son goût du secret friserait la paranoïa ! Voilà pour le versant noir.

Né à San Francisco en 1955 d’une mère américaine et d’un père syrien, Steve Paul Jobs est un enfant de la Silicon Valley, le cœur de la révolution informatique californienne. Abandonné à sa naissance par ses parents naturels, il est adopté par un couple d’Américains bien tranquille, les Jobs. Il passe son enfance et son adolescence à Mountain View, puis à Cupertino, dans le comté de Santa Clara, au sud de la baie de San Francisco. Après avoir terminé ses études au Homestead High School de Cupertino, Steve Jobs s’inscrit au Reed College de Portland, dans l’Oregon. Au bout d’un semestre, il décroche et commence à suivre, en auditeur libre, des cours de calligraphie.

Sa rencontre avec Steve Wozniak, en 1974, marque une date dans l’histoire de sa vie. Américain d’origine polonaise, Steve Wozniak est le « petit génie » de la bande. Son père ingénieur chez Lockheed lui a donné le goût des mathématiques. Il est passé par la célèbre université de Berkeley avant, lui aussi, de renoncer à ses études. En avril 1976, âgés respectivement de vingt et un et de vingt-six ans, les « deux Steve » fondent Apple. Selon une histoire chère à la mythologie de la Silicon Valley, les deux jeunes entrepreneurs auraient mis au point leur premier ordinateur dans le garage de la maison des Jobs. Le nom d’Apple aurait été choisi par Steve Jobs en souvenir d’un voyage au Népal, où il avait passé son temps à manger des pommes en même temps qu’il s’initiait aux principes du bouddhisme. Le premier logo de la firme représentait Isaac Newton assis au pied d’un arbre avec la fameuse pomme au-dessus de la tête. Il sera assez vite remplacé par l’image unique d’une pomme croquée.

« N’inventez jamais quelque chose que les gens ne veulent pas », recommandait Thomas Edison. Le talent de Jobs et de Wozniak fut de concevoir des ordinateurs conviviaux que tout le monde pouvait utiliser. Introduite en Bourse en 1980, l’entreprise devient une des valeurs vedettes de Wall Street, faisant de Jobs et de Wozniak des millionnaires avant l’âge. Quatre ans plus tard, Apple lance un appareil qui va devenir une référence sur le marché de l’ordinateur personnel : le Macintosh. C’est le premier ordinateur doté d’une interface graphique – fenêtres, icônes, menus, souris –, des innovations technologiques repérées dans les laboratoires de l’entreprise Xerox qui ne les avaient jamais exploitées. Pour le lancement commercial de cet ordinateur, Steve Jobs révèle un vrai talent de communicateur : le 22 janvier 1984, il fait diffuser une publicité intitulée « 1984 dévoile le Macintosh », lors de la mitemps de la finale du Super Bowl américain, le plus grand événement sportif aux Etats-Unis et le plus regardé à la télévision. Le clin d’oeil au titre du livre d’anticipation de George Orwell est manifeste.

Pourtant, malgré toutes ses qualités, le Macintosh ne va pas réussir à s’imposer face à la concurrence des ordinateurs PC (personal computer). Accroché à son propre système d’exploitation, le Macintosh n’est pas compatible avec les autres ordinateurs qui, peu à peu, optent tous pour les logiciels DOS, puis Windows, développés par Microsoft, l’entreprise de Bill Gates. Marginalisée, la firme voit ses parts de marché s’amenuiser. En 1985, sous la pression des actionnaires, John Sculley, devenu président d’Apple, pousse Steve Jobs vers la sortie. Le voilà « viré » de l’entreprise qu’il a fondée par l’homme qu’il a embauché. On a connu meilleur destin. Il lui faudra deux ans pour rebondir.

En 1987, Steve Jobs achète d’abord NeXT Computer, une société spécialisée dans la fabrication d’ordinateurs haut de gamme. Parallèlement, il convainc son ami George Lucas, réalisateur de la Guerre des étoiles, de lui céder pour dix millions de dollars une petite société de production de dessins animés par ordinateurs. Baptisée Pixar, le nouveau studio se lance, à partir de 1991, dans la production de moyens et de longs métrages. En 1995, il sort Toy Story, le premier film entièrement réalisé en images de synthèse. C’est un énorme succès. Il sera suivi par bien d’autres, comme le Monde de Nemo, Ratatouille, Wall.E… Sentant le danger, Disney finira par acheter Pixar pour la somme de 7,4 milliards de dollars (par échange d’actions), faisant de Steve Jobs l’un des plus gros actionnaires individuels de Disney.

Entre-temps, la situation s’est dégradée chez Apple. En 1996, la firme a enregistré ses premières pertes. Affolés, les actionnaires d’Apple se retournent vers Steve Jobs. On est en 1997. Le monde de l’informatique et de l’électronique grand public est en pleine révolution numérique dont Internet est à la fois le produit et le symbole. Dès son retour, Steve Jobs impose un nouveau défi à ses équipes d’ingénieurs : « Think different (pensez différemment) », dont il va faire désormais son mot d’ordre. Avec sa forme monobloc et ses couleurs pimpantes, l’ordinateur iMac, sorti en 1998, est le premier produit de cette nouvelle ère Jobs. Apple en vendra 6 millions d’exemplaires.http://www.lespectacledumonde.fr/images/stories/dossier/565dossier40%201.jpg

Une deuxième étape est franchie en octobre 2001 avec la mise sur le marché d’un baladeur musical (lecteur MP3) équipé d’un disque dur. Cette fois, Apple va vendre 250 millions d’exemplaires de cet appareil qui, baptisé iPod, contribuera à populariser l’achat de musique sur Internet, via une plate-forme de distribution iTunes. A Wall Street, l’action Apple s’envole. Rien ne semble devoir arrêter la course de Steve Jobs. Pas même la maladie. En 2004, il doit ainsi subir l’ablation d’une tumeur cancéreuse au pancréas. Les rumeurs les plus folles courent sur son état de santé. Trois ans plus tard, Steve Jobs est toujours là. En 2007, Apple frappe un grand coup en présentant son téléphone intelligent, l’iPhone. Surnommé « Jesus phone » par les journalistes spécialisés, l’iPhone est un petit « bijou » de technologie. Il est le premier téléphone mobile entièrement tactile du marché. Véritable ordinateur de poche, il permet non seulement de téléphoner et d’envoyer des courriels, mais aussi de surfer sur Internet et d’accéder à de multiples services : météo, GPS, jeux, actualités radiophonique et télévisée… Aujourd’hui, le seul iPhone représente près du quart des revenus du groupe Apple.

Jusqu’où ira Steve Jobs? Le 27 janvier dernier, au Yerba Buena Center for the Arts, à San Francisco, vêtu de son éternel polo noir et d’un jean tombant sur des baskets, Steve Jobs a présenté à la foule le dernier-né d’Apple, l’iPad. C’est une sorte d’ardoise magique, grande comme une feuille de papier de format A4 et dotée d’un écran couleur tactile. Cette tablette numérique permet de se connecter à Internet et d’accéder à l’Apple Store, le magasin d’application de l’iPhone. Il permet aussi de lire un livre, un journal ou de regarder une vidéo debout dans le métro ou assis sur un canapé. L’iPad sera commercialisé au printemps. Selon le modèle proposé, le prix de l’appareil se situera entre 500 et 800 dollars. Apple a pris contact avec les grandes maisons d’édition (livres, manuels scolaires, journaux) pour établir les bases de leur future collaboration. Les éditeurs fourniront le contenu. Apple apportera son iPad pour la lecture numérique. Pour chaque achat d’une application payante sur ce « kiosque numérique », l’utilisateur sera débité via sa carte de crédit. La recette sera ensuite répartie entre Apple et les éditeurs… « Le moyen le plus sûr de prévoir l’avenir, c’est de l’inventer », disaient, il y a trente ans, les ingénieurs de la Silicon Valley. Pour Steve Jobs, le futur a déjà commencé.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 10:11

« Cette année, notre Eglise catholique célèbre Pâques dans un climat de suspicion et de tristesse », affirmait le Cardinal André Vingt-Trois, dans son discours de clôture de la dernière assemblée plénière des évêques à Lourdes, en faisant écho aux affaires de pédophilie révélées dans la presse. Quand ces affaires touchent certains membres de l’Eglise, nul ne saurait s’étonner du scandale produit chez beaucoup de nos contemporains ni du malaise ressenti par les fidèles catholiques. Notre première pensée va vers les victimes qui nécessitent compassion, accompagnement et réparation.

Nul ne saurait être dupe pour autant devant la campagne de calomnies qui s’organise pour attaquer l’Eglise et salir la figure du Pape, à l’heure où des millions de fidèles envahiront nos églises pour confesser leur foi. Les « pharisiens » des temps modernes accusent l’Eglise du Christ, comme ceux à qui Jésus rétorquait :« Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre », alors qu’ils voulaient lapider une femme surprise en flagrant délit d’adultère. Nul ne saurait ignorer en effet que la majeure partie des cas de pédophilie se passent dans le cadre familial et sont le fait d’hommes mariés et que bien d’autres corporations, plus touchées que l’Eglise, n’ont pas autant que nous les honneurs de la presse.

Nous n’avons pas à rougir de notre Eglise qui est sans aucun doute la seule Institution au monde qui aborde ces affaires avec autant de transparence et de vérité, apportant concrètement sa compassion aux victimes, reconnaissant les erreurs passées, mettant en place des mesures énergiques pour prévenir des actes aussi monstrueux. Nous n’avons pas à rougir de nos prêtres, dont l’immense majorité vit son engagement dans la fidélité et donne sa vie sans compter pour Dieu et ses frères. Nous n’avons pas à rougir de notre Pape Benoît XVI qui n’a pas ménagé sa peine depuis des années pour apporter une réponse adéquate et ferme à tous ses graves dysfonctionnements.

Il n’est pas indifférent que cette condamnation médiatique advienne alors que nous nous apprêtons à célébrer le Mystère pascal du Christ, à suivre Jésus dans sa Passion et sa mort sur la croix pour ressusciter avec lui au matin de Pâques. C’est la prophétie d’Isaïe qui continue de s’accomplir aujourd’hui : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe […] Le Seigneur Dieu vient à mon secours […] je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50).

Avec Jésus humilié, les catholiques sont invités à prendre sur eux les péchés et les souffrances de l’humanité et à les unir à son sacrifice, pleins de confiance et d’espérance en Celui qui seul peut, par la force de sa mort et de sa Résurrection, guérir le cœur de l’homme, panser ses blessures, le réconcilier avec Dieu, avec lui-même et avec ses frères. Unis à sa Passion, par l’actualité qui crucifie l’Eglise, « nous proclamons, nous, un Messie crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, juifs et grecs, c’est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Co 1, 23-24).

Il est urgent pour nous de proclamer, par notre cohérence, la force de vie et la puissance de transformation du Mystère pascal de Jésus mort et ressuscité pour tous, vainqueur du Mal par l’amour poussé jusqu’au bout ! N’ayons pas peur d’ouvrir notre cœur au Christ : « c’est par ses blessures, que nous sommes guéris ». 

Saintes et joyeuses Pâques !

+ Marc AILLET, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

Pour écouter le message : cliquer ici.

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 10:06

Ce n'est pas bien grave. Le site du diocèse de Lyon vous dit tout (ou presque) sur la Pâque juive.


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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 08:19


Eglise. Les scandales pédophiles utilisés à des fins polémiques. 

dans 

 

Vincent Tremolet de Villers« Ce que vous faites au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le faites », dit le Christ, et il faudrait avoir détruit la morale élémentaire propre à chaque être humain pour ne pas être scandalisé par la bestialité qui entraîne un homme à s’attaquer aux enfants.

Partout, des hommes ont failli. Dans l’Église catholique aussi. Institution sainte composée de pécheurs, elle s’afflige des « actes scandaleux et criminels » de ses fils, comme l’affirme l’impressionnante lettre de Benoît XVI à l’Église d’Irlande. « Le problème de l’abus des mineurs n’est pas propre à l’Irlande et à l’Église », poursuit-il dans sa profonde réflexion sur ce « temps de douleur, dans laquelle la fragilité de la condition humaine a été aussi clairement révélée ».

Évoquer ces sujets, pour un catholique, oblige à la modestie, tant s’imposent le respect et la honte face à la souffrance infligée à des enfants par des prêtres qui ont défiguré le visage de l’Église. Doit-on accepter pour autant que le pape et l’Église subissent, sur ce sujet, une véritable lapidation médiatique où la vérité, l’erreur, les préjugés et la malveillance sont inextricablement liés ?

Après le scandale, il y a quelques mois, des prêtres de la “très catholique Irlande” (la formule est obligatoire), est apparu celui du choeur de Ratisbonne dirigé de 1964 à 1994 par Georg Ratzinger, le frère du pape. Il y aurait eu des attouchements sexuels dans le pensionnat durant ces trente années, dont le vieil homme ignore tout. Il se souvient que des enfants y reçurent parfois des paires de gifles : « Le frère du pape reconnaît avoir commis des abus physiques », a-t-on pu lire dans la presse. « Si ce n’est Georg, c’est donc son frère », ont poursuivi les procureurs, avec en main le nouveau motif de condamnation: un prêtre pédophile avait été recueilli en 1980 pour se faire soigner dans l’archevêché de Munich, à la tête duquel se trouvait le très catholique Joseph Ratzinger. Hans Küng, vieux théologien autrefois célèbre, s’interrogeait sur “le silence de Benoît XVI”. Présumé coupable, le pape se voyait reprocher, à la une du New York Times, de ne pas avoir réduit à l’état laïc un prêtre américain pour des actes commis entre 1954 et 1970, prescrits aux yeux de la justice, et qui avait supplié la Congrégation pour la doctrine de la foi, trois mois avant sa mort,de le laisser mourir en prêtre… « Le pape éclaboussé par les scandales pédophiles », ont repris en boucle radios et télévision.

Ce pape le fait exprès: négationniste et propagateur du sida l’année passée,le voilà protecteur des pédophiles! Les Thénardier de la souffrance des enfants se sont interrogés sur la nécessité de sa démission.“Et si les prêtres étaient mariés ?”, a-t-on entendu, comme si le mariage était une thérapie pour criminel sexuel. On a cherché en vain ceux qui avaient couru les plateaux de télévision lors de l’affaire Frédéric Mitterrand pour fustiger l’amalgame entre homosexualité et pédophilie. L’amalgame entre prêtrise et pédophilie a, lui, été médiatiquement imposé.Au risque de faire subir aux ecclésiastiques du monde entier une irrésistible loi du soupçon.

Ceux qui se font le devoir d’informer ignorent- ils que 80 % des actes de pédophilie sont commis par des hommes vivant en couple ? Qu’une savante étude montre qu’aux États- Unis, on trouve beaucoup plus de pédophiles chez les professeurs d’éducation physique que dans l’Église (6 000 condamnations en cinquante ans pour une centaine de condamnations de prêtres) ? Que Benoît XVI a plus fait qu’aucun autre chef d’institution contre ce fléau et à demander dès 2001 que les coupables soient livrés à la justice ? Ou poursuiventils des motifs plus obscurs ? Mgr Müller, évêque de Ratisbonne, s’est élevé contre « une licence à diffamer qui permet de façon apparemment légale de priver de leur honneur et de leur dignité toutes les personnes et congrégations se refusant à obéir à l’exigence de domination totalitaire du néo-athéisme ou à la dictature du relativisme ».

On ne saurait mieux dire: comme en un furieux parricide, la nouvelle morale née de Mai 68, celle de la sexualité sans tabou,de l’érotomanie généralisée, de l’orgasme remboursé par la Sécurité sociale, tente d’achever l’ancienne en la salissant du pire des crimes. « Qui veut faire l’ange fait la bête », ricane-t-elle, assurant que la maîtrise de soi entraîne plus sûrement à ce genre de pratique que la partouze généralisée. En cette affaire,nous sommes au-delà de l’indigence médiatique (qui ne sait pas ce qu’elle fait), mais dans le déchaînement de la machine infernale qui, ayant refusé la grandeur de Dieu et de ses créatures, s’acharne à tout réduire, tout détruire, tout salir.

Vincent Trémolet de Villers est journaliste

A lire sur le même sujet : 
Pédophilie : Pourquoi on veut "mouiller" le pape, par Laurent Dandrieu
Entretien avec Mgr Stanislas Lalanne : 
"Pédophilie : attention aux amalgames"

Photo © Patrick Iafrate

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 23:16

L'idée est avancée par Golias dans sa livraison quotidienne. Ce qu'écrit Golias n'est ni une dépêche AFP ni, Deo gratias, parole d'Evangile. Mais on sent bien en lisant la bande à Terras que la lutte est serrée. Raison de plus pour redoubler nos prières pour le Saint Père...

XA

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PRESENT ne se remet pas de la conférence du rabbin à Notre-Dame de Paris

Dans un article publié dans le quotidien « Présent », en date du 27 mars, et reproduit sur le site Perepiscopus, Jean Madiran revient sur la polémique suscitée par la présence du Rabbin à Notre-Dame pour y prononcer une conférence de carême : "le président Vingt-Trois recherche des cautions et appuis extérieurs pour retrouver l’autorité morale qu’il a perdue auprès des catholiques par son scandale des obsèques de Philippe Séguin. Nous le lui répéterons publiquement autant de fois qu’il le faudra :

— Désormais, quand il parle au Souverain Pontife ou à n’importe qui, le président Vingt-Trois sait bien que son interlocuteur pense en silence à l’énorme festival de sacrilèges qu’il a présidé le 11 janvier 2010« . Il écrit encore au sujet de Mgr Vingt-Trois :  »« Président », il l’est seulement de l’épiscopat français, et seulement parce que les évêques l’ont élu. La présidence d’un épiscopat n’a pas été fondée par Notre-Seigneur, elle ne comporte aucune autorité canonique, elle s’accompagne, selon les circonstances, d’une sorte d’autorité morale qui est fragile et passagère. Il l’a perdue, et il sait pourquoi, la perte est datée : 11 janvier-21 mars 2010.

Mais il avait été « président », aussi, le 11 janvier 2010, puisqu’il présidait une eucharistie. On n’a entendu ni lu nulle part qu’en l’occurrence il aurait célébré le saint sacrifice. C’est la même chose dans les deux formulations, croyez-vous ? Mais alors comment se fait-il que tant de prêtres, aujourd’hui, se reconnaissent entre eux par l’emploi systématique de la première et l’omission systématique de la seconde ?

Son tempérament naturel, qui est autoritaire et rageur, peut l’entraîner à de dangereuses extrémités, comme son sabotage, méthodique et implacable, des claires dispositions décrétées par Benoît XVI pour libérer et honorer la messe traditionnelle".

C’est désormais la guerre ouverte et sans concession, définitive et féroce, entre le cardinal Vingt-Trois et les tradis. Une guerre à haut risque. Pour les deux protagonistes.

Vingt-Trois pourrait bien (avoir) obtenu une victoire en (faisant) casser à Rome le recours du curé Michel contre l’évêque d’Evreux. En tout cas, la crise de crédit moral qui frappe aujourd’hui Benoît XVI à cause des abus sexuels et l’affaiblit notablement pourrait favoriser d’autres actions en coulisses du cardinal de Paris contre les tradis les plus violents. A commencer par un possible « monitum » (avertissement) de Rome même qui rappelerait l’autorité épiscopale. Par exemple signée par le cardinal préfet de la congrégation des évêques, Giovanni Battista Re, dont on sait combien il est en colère à cause de la complaisance du Pape envers les intégristes.

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 12:43
http://img.over-blog.com/225x300/2/76/43/86/DSCN2907.JPGNon,
tous les prêtres ne sont pas pédophiles !


Tel est le cri de colère lancé par le Père Patrice Gourrier, Curé de Paroisse à Poitiers et Grande Gueule sur RMC Info, après la caricature de Plantu parue dans « Le Monde » daté du 28/29 Mars 2010.

Tous les jours, des milliers de prêtres sont la voix des sans voix, parfois au péril de leur vie.

Tous les jours, des milliers de prêtres apportent du réconfort à toutes celles et ceux qui viennent les trouver, sans distinction de race et de religion.

Face à cette caricature de toute une corporation, le père Gourrier, auteur de « Curé qui es tu ? » (Presses de la Renaissance) va écrire au journal « Le Monde ».

Il vient de créer ce blog:
www.jaimemonpretre.com
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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 09:55
La chaine arte diffuse ce soir à 21h20 un reportage intitulé "Que veut le Pape ?". 

Présentation 
sur le site d'arte


Comment Benoît XVI a entrepris de restaurer la puissance perdue de l'Église sur une ligne ultraconservatrice. 


Levée de l'excommunication des évêques intégristes, critique de l'islam à Ratisbonne, béatification de Pie XII, réhabilitation de la messe en latin, sortie contre le préservatif... Comment interpréter les prises de position de Benoît XVI ? Les réalisateurs ont pu pénétrer au sein du Vatican, rencontrer des hommes très proches du pape et des témoins clés de son histoire tel le théologien Hans Küng. Leur enquête décrit la nouvelle stratégie de l'Église catholique, sous la houlette de Benoît XVI. On le croyait simple pape de transition, dans la droite ligne de Jean-Paul II dont il fut le conseiller pendant vingt ans : il a en fait un agenda et un projet bien à lui. On le pensait gaffeur, mauvais communicant ; il applique un programme avec des méthodes nouvelles. 

Quitte à choquer l'opinion publique, voire certains catholiques. Son but ? Restaurer la puissance perdue de l'Église, défendre un Occident chrétien, lutter contre la laïcisation du monde et peser sur les sociétés. Pour cela, il ne craint pas de s'appuyer sur des mouvements parmi les plus durs du monde catholique, d'influencer les États ou de mettre l'Église à l'heure du lobbying et de la communication. 

Comme par exemple lorsqu'il décida début 2009 à réintégrer la confrérie Saint-Pie X au sein de l'Église... 

Pourtant, le jeune Joseph Ratzinger avait des idées bien différentes que celles que défend le Pape Benoît XVI. Dans les années 60, il était même une des formces motrice du réformateur concile Vatican II. 

Aujourd'hui, ce qui intéresse le plus le Pape, c'est influencer de façon décisive une société qui se sécularise de plus en plus. L'influence qu'il recherche est morale, mais aussi politique.



Commentaire de teleobs : 


Ce fut sa première action, au début de son pontificat : réintégrer les « moutons noirs », comme les désigne le second documentaire de cette soirée (à 21h20, « Que veut le pape ? », d'Antoine Vitkine et Anna Kwak) - c'est-à-dire les intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X, de la mouvance lefévriste. Et peu lui importait si, en levant les excommunications qui frappaient les prêtres et évêques de cette poussiéreuse obédience, il réhabilitait du même coup un négationniste des chambres à gaz. Prétexte : l'unité de l'Eglise, affirmée comme un objectif primordial par ce pontife, naguère moqué sous l'appellation de « Panzer cardinal ». Et qui, jeune théologien de 31 ans, s'était fait remarquer au concile Vatican II pour son... progressisme. Il faut croire que, à un moment donné, il a viré sa cuti, devenant carrément conservateur, voire réactionnaire. L'un de ses anciens collègues à l'université de Ratisbonne situe cette conversion à l'année 1968 - dont il n'a pas supporté les excès de contestation, avec ses slogans du genre : « Sous les soutanes, des siècles de moisissures. » En vérité, nous dit un théologien qui le connaît bien, « même s'il ne partage pas toutes leurs options, dans son for intérieur, Benoît XVI a énormément de points communs avec les catholiques intégristes. » A commencer par son goût pour l'ancienne liturgie, et la messe en latin bien sûr. 
D'ailleurs, même s'il prétend vouloir travailler au service de l'unité, des images révélatrices nous montrent son peu de goût devant certaines prières dansées, à la manière des charismatiques, au son de musiques africaines. Pas de doute, le « Panzer pape » a choisi son camp. Celui, nostalgique, de l'Eglise de jadis, européenne, fleurant bon l'eau bénite. L'une de ses premières initiatives vestimentaires n'avait-elle pas été de se faire reconstituer à l'identique un galurin papal disparu depuis le XVIe siècle ? Sous ce retour à la tradition, certains analystes s'efforcent de débusquer une stratégie sophistiquée de reconquête. Avec un corps de jeunes « légionnaires du Christ » en soutane noire, qui tentent de contenir - en Amérique du Sud notamment - la concurrence des Eglises évangéliques. Et aussi en s'efforçant d'infuencer les élites - tandis que son prédécesseur préférait séduire les masses, dans de grands rassemblements populaires. Mais si, au lieu d'un fin stratège qui sait où il va, on avait simplement affaire aux lubies séniles d'un vieillard inconsolable de cet univers perdu ? « Depuis les années 1970, nous explique un commentateur du sérail, il s'efforce de réhabiliter une Eglise autosuffisante, à l'abri des vents du siècle, réfugiée dans une forteresse assiégée. » Et tant pis si les églises sont vides, car ce grand intellectuel de Benoît XVI « préfère la qualité à la quantité ». En tout cas, « le temps des réformes est terminé ». 
Dans ces conditions, pas étonnant que, face aux avancées de la science - et surtout aux prouesses de la biologie, avec ses cellules souches, recherches sur l'embryon, diagnostics préimplantatoires et fécondations in vitro -, le langage de l'Eglise soit constitué de « propos venus d'un autre âge, au service d'un nouvel obscurantisme ». C'est simple, constate un chercheur, « tout est interdit, au nom d'un prétendu respect de la nature. On se pose la question : le Vatican aurait-il peur que le mystère de la vie soit mis au jour ? ». Même si les avancées de la biologie permettent l'enfantement à des couples stériles. Malicieusement, le premier documentaire (à 20h35, « les Bébés- éprouvette sont-ils les enfants du Bon Dieu ? », de Michèle Dominici) nous montre une famille de bons catholiques pratiquants, dont les trois enfants ont été conçus in vitro, faute d'avoir pu être faits autrement. Malgré cette violation des exigences catholiques officielles, les pieux parents ne regrettent rien. L'influence « obscurantiste » du Vatican apparaît donc toute relative. Beaucoup de ses ouailles s'en moquent, malgré l'immensité du péché. L'aumônier de l'hôpital Antoine-Béclère, à Clamart, respecte toujours avec indulgence le choix des parents catholiques qui viennent le consulter. « Je leur conseille de s'inspirer de la parole de Dieu et de l'Eglise, dit-il. Ensuite, ils sont libres de prendre leur décision en conscience. » 
La question cruciale, c'est celle de... l'âme. L'âme qui, pour saint Thomas d'Aquin, venait à l'embryon à l'âge de 40 jours pour les garçons, 80 jours pour les filles. Autrement dit, au XIIIe siècle, on aurait pu se livrer à toutes sortes d'expériences sur les divins foetus. Mais, selon un moderne théologien, « aujourd'hui on considère que l'âme est donnée au futur bébé dès l'instant de la conception », qu'il soit fille ou garçon. C'est ce qui complique les choses. Alors on peut en effet se poser la question : les bébés-éprouvette - issus de manipulations artificielles et interdites, mais ils n'y sont pour rien... - ont-ils une âme ? Dans sa chrétienne mansuétude, la sainte Eglise de Benoît XVI répond oui. Ouf ! 
Fabien Gruhier


J'évoque teleobs, mais arte ne semble pas en reste à en croire les images que l'on peut voir sur la page dédiée à ce reportage... 

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 20:48

J'ai entendu ce soir cette nouvelle sur les ondes de RTL. Je la trouve purement et simplement indécente dans les temps que nous vivons. Plus cela va et plus le gouvernement montre combien il est loin des conditions de vie des Français, alors même que le Président de la République nous explique - à juste titre - qu'il nous faut restreindre notre train de vie. Il faut quand même bien nous représenter ce que sont 116.000 euros. C'est en gros 800.000 de nos anciens francs... Je réalise que vous ne savez peut-être même pas de quoi je parle, alors, voici : c'est tiré de chez mediapart.

Un ministre se paye un vol en jet privé à 116.500 euros pour sauver Haïti

 

© DR

 

Pour aider à la reconstruction d'Haïti après le terrible séisme qui a ravagé l'île début janvier, la République française est prête à tout. Y compris à envoyer son ministre de la coopération et de la francophonie en jet privé – et au prix fort – pour qu'il participe, dans les Antilles, à la Conférence internationale des villes et régions du monde pour Haïti.

Sur le site du JDD, on a plus de détails sans payer :

Joyandet se la joue jet set

Afin de se rendre à une conférence internationale en Haïti, Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, a loué un jet privé pour un coût faramineux, révèle Mediapart, dimanche.

Aider Haïti à tout prix, même prohibitif. Dimanche, Mediapart a révélé le coût de la venue d'Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération et à la Francophonie, à Port-au-Prince, pour la Conférence internationale des villes et régions du monde pour Haïti. Une réunion d'importance car destinée à préparer la grande conférence des donateurs, qui se déroulera prochainement aux Nations unies. Alain Joyandet ne pouvait donc pas la rater. Et comme son calendrier était serré, le secrétaire d'Etat a loué un jet privé. Pour un montant de 116.500 euros.

Un aller-retour express qui coûte cher. Parti de l'aéroport du Bourget le 22 mars au soir, Alain Joyandet était de retour à Paris le surlendemain au petit matin. Un passage éclair de moins de 48 heures. Et si le gouvernement dispose d'une flotte d'avions et Air France de vols quotidiens à destination de l'île ravagée par un séisme, Alain Joyandet n'a pas souhaité y recourir. Raison invoquée, le calendrier:"J'avais des contraintes de calendrier telles que je n'ai pas pu exceptionnellement faire le déplacement avec des avions de ligne", se justifie-t-il ce lundi sur le site du Parisien .

Le même jet que le président

Quid du vol retour? "Le premier avion de ligne aurait fait rater le conseil des ministres à M. Joyandet, chose qu'il ne pouvait pas se permettre vu l'importance de ce conseil, le premier après les élections régionales", explique son entourage à Mediapart. Reste un détail plus difficile à justifier. Plusieurs compagnies aériennes avaient en effet été sollicitées par le ministère des Affaires étrangères. L'une d'entre elles avait proposé un aller-retour pour 107.000 euros, sur un Falcon 900EX. Mais Alain Joyandet a préféré voler sur le même avion que Nicolas Sarkozy, un Falcon 7X, qui appartient à la gamme au dessus, et coûte donc plus cher: 116.500 euros. "Il faut vérifier mais il était au même prix que l'autre, mais avec une escale. M. Joyandet est droit dans ses bottes", a répondu le ministère.

A défaut de convaincre totalement, l'explication a le mérite d'exister. Mediapart rappelle ainsi que le 14 janvier dernier, Alain Joyandet avait déjà loué un jet pour se rendre en urgence à Haïti, et avait alors déboursé 160.000 euros. "La Direction générale de l'aviation civile était en grève ce jour-là", avait rétorqué le ministère.

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 23:23

 

http://arphotos.dna.fr/2007/N244/20071018_DNA016953.jpgpuce_carreCe fut une affaire épineuse pour Isabelle de Gaulmyn. Elle avait à expliquer dans La Croix que l’Eglise ne donne pas de consigne électorale… sauf quand elle en donne. Il lui incombait en effet de décrypter pour ses lecteurs l’intervention publique du président Vingt-Trois juste avant le premier tour des élections régionales :

« Voilà longtemps que les évêques ne donnent plus de consignes de vote », écrivait-elle, « il arrive cependant qu’avant une échéance électorale importante, l’Eglise rappelle les chrétiens à leurs devoirs de citoyens. »

Le président Vingt-Trois, entouré du pasteur Claude Baty et du métropolite orthodoxe Emmanuel, avait tonitrué, selon La Croix, que« les Eglises chrétiennes s’insurgent [pas moins !] contre l’accueil durci des migrants ». Insurrection simplement verbale, mais enfin proclamation réellement insurrectionnelle, réclamant en somme davantage de discrimination positive en faveur des immigrés, ce qui signifie inévitablement davantage de discrimination négative en défaveur des Français à la recherche d’un logement ou d’un emploi. Quand il n’y a plus ni logement ni emploi disponible, le président Vingt-Trois peut toujours « s’insurger ». Ce n’est plus une insurrection, c’est une crise de nerfs.

puce_carreEn réalité le président Vingt-Trois recherche des cautions et appuis extérieurs pour retrouver l’autorité morale qu’il a perdue auprès des catholiques par son scandale des obsèques de Philippe Séguin (Présent du 10 février). Nous le lui répéterons publiquement autant de fois qu’il le faudra :

 Désormais, quand il parle au Souverain Pontife ou à n’importe qui, le président Vingt-Trois sait bien que son interlocuteur pense en silence à l’énorme festival de sacrilèges qu’il a présidé le 11 janvier 2010.

Le métropolite et le pasteur ne lui ont pas suffi, mais déjà il avait programmé le recours au rabbin. Ce fut à Notre-Dame de Paris le désastre du dimanche de la Passion, le 21 mars. Reculant devant la violence surnaturelle du chapelet, le Président dut se réfugier dans la sacristie. Je lui souhaite qu’une telle retraite, s’il l’a vécue avec humilité, lui ait été salutaire.

puce_carre« Président », il l’est seulement de l’épiscopat français, et seulement parce que les évêques l’ont élu. La présidence d’un épiscopat n’a pas été fondée par Notre-Seigneur, elle ne comporte aucune autorité canonique, elle s’accompagne, selon les circonstances, d’une sorte d’autorité morale qui est fragile et passagère. Il l’a perdue, et il sait pourquoi, la perte est datée : 11 janvier-21 mars 2010.

puce_carreMais il avait été « président », aussi, le 11 janvier 2010, puisqu’il présidait une eucharistie. On n’a entendu ni lu nulle part qu’en l’occurrence il aurait célébré le saint sacrifice. C’est la même chose dans les deux formulations, croyez-vous ? Mais alors comment se fait-il que tant de prêtres, aujourd’hui, se reconnaissent entre eux par l’emploi systématique de la première et l’omission systématique de la seconde ?

puce_carreSon tempérament naturel, qui est autoritaire et rageur, peut l’entraîner à de dangereuses extrémités, comme son sabotage, méthodique et implacable, des claires dispositions décrétées par Benoît XVI pour libérer et honorer la messe traditionnelle. Malgré tout je l’imagine, réfugié dans sa sacristie, pâle comme un somnambule, et gagné par le repentir. Il y aura plus de joie dans le Ciel et sur la terre pour un archevêque qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf évêques se croyant justifiés par leur invocation routinière et creuse de Vatican II. Mais le président Vingt-Trois ne peut ignorer que le repentir sans réparation serait une impasse.

 

JEAN MADIRAN

 Article extrait du n° 7061 du Samedi 27 mars 2010 de Présent

 

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 11:39
http://www.maisons-champagne.com/encyclopedie/vignes_au_plaisir/images/sabrer.jpgLa lisure d'un articulet de Golias m'a conduit à me poser une énième fois la question. Sable-t-on ou sabre-t-on le Champagne ?
Je suis tombé sur cet article intéressant sur le sujet.
 
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