29 décembre 2009
2
29
/12
/décembre
/2009
09:28
En union avec les séraphins, les anges, les archanges, les saints et toute l’armée des cieux nous devrions, non pas réciter, mais chanter en choeur le sanctus: "Saint, Saint, Saint le Seigneur Dieu de l’univers. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire". Le seul Saint c’est Dieu. Et sa grande soif depuis l’Ancien Testament c’est que nous soyons des saints, comme Lui-même est saint. A chacun la grâce ou l’aide divine est donnée pour cela. C’est notre vocation commune. Que tu sois charpentier, vendeuse de pagnes ou de piment, maçon, soudeur, menuisier, mère de famille, chauffeur, député, jeune ou vieux, fonctionnaire ou paysan, prêtre ou religieux, boutiquier etc. nous sommes tous appelés à être des saints. Mais Dieu ne peut pas nous rendre saints sans nous. Le premier pas vers la sainteté c’est de le vouloir. On n’est pas saint malgré soi. Une question. Avons-nous vraiment cette soif de la sainteté ? Est-ce très important pour nous? S’ajuster à la volonté de Dieu, se laisser tailler, émonder, frotter, poncer, épousseter, polir et modeler par Dieu : voilà la vraie définition de la sainteté. Cela ne semble pas nous emballer. Et pourtant Dieu ne veut que notre bonheur. Mais il nous demande chaque jour de petits efforts envers le prochain, le voisin, le conjoint comme participation à ce bonheur.
Quels petits pas de tendresse nous accomplissons envers les autres, envers notre époux, notre épouse, notre belle-mère, notre fille, notre fils, nos parents ? Chaque petit pas que vous faites pour résoudre un problème dans la justice et l’amour, vous faites un grand pas vers la sainteté. Cela ne se fait pas sans un combat intérieur, sans un dépouillement réel de soi. Comme vous le saisissez, le mystère de la croix est inséparable de la sainteté. Sans notre foi en Jésus mort et ressuscité, nos cultes, nos dévotions, nos messes, nos adorations sont vides… C’est dans cet esprit que notre dévotion envers la Vierge Marie et les saints a un sens.
Et elle est belle la litanie des saints du ciel: l’Eglise triomphante. Sainte Marie Mère de Dieu, saint Joseph, saint Pierre et saint Paul, et à la fin on invoque tous les saints du Paradis. Car ils sont nombreux, très nombreux ceux que nous ne connaissons pas, parce qu’ils ne sont pas canonisés. Mais tous ces saints prient pour nous, ils intercèdent pour nous qui sommes encore en route vers le Ciel : l’Eglise militante. Il y a des saints que nous gagnerions à connaître pour mieux les invoquer. Aux hommes mariés, je leur confie ce secret à voix basse: si par malheur vous avez épousé une femme difficile et insupportable, il y a un saint qu’il faut appeler constamment au secours pour qu’il transforme le cœur de pierre de votre épouse en cœur de chair. C’est saint Jean Cassien. C’est le patron de ceux qui se sont mal mariés.
Et si vous avez peur que votre femme vous envoûte, ou vous empoisonne, invoquez tous les jours saint Mathurin : c’est le saint qui préserve de la méchanceté des femmes. Car des femmes méchantes qui mordent dur, il y en a partout; même si elles ne sont pas plus nombreuses que les hommes violents qui battent injustement leur femme. Mais à ceux qui ne sont pas encore mariés, je leur souffle tout bas à l’oreille que c’est plus sage de demander au Seigneur de vous indiquer l’épouse qu’il vous faut, avant tout engagement hâtif. Prévenir vaut mieux que guérir, n’est-ce pas ? Dans ce cas, c’est saint Valentin que l’Eglise recommande.
Et vous les femmes, si votre mari a souvent des colères épouvantables contre vous, réveillez saint Amable pour le maîtriser, ou bien alors frappez à la porte de sainte Rita. Elle viendra sans retard à votre secours. Elle fut mariée de force à un homme brutal qu’elle parvint à convertir. Quelle sacrée bonne femme! Elle a de l’expérience. Comptez sur elle.
Et si vous êtes élèves ou étudiants, au lieu de chercher un gris-gris miracle auprès des marabouts pour réussir brillamment dans vos études, pensez à invoquer saint Albert le Grand, surnommé « le Docteur universel ».
Les chauffeurs de taxi et "zémidjans" (taxi-motos) fracasseraient moins nos jambes, nos bras, nos côtes et nos crânes s’ils invoquaient, tous les matins, saint Fiacre, leur saint patron, qu’on célèbre le 30 août.
Et quand le tonnerre gronde et que la foudre frappe de toutes parts, avec des éclairs qui illuminent les quatre coins de l’horizon et vous épouvante, restez sereins. Les saints qui nous servent de paratonnerre sont nombreux : saint Victor, sainte Barbe, saint Donatien et sainte Scholastique.
Venons–en à la santé. En dehors de Notre-Dame de Lourdes, il y a d’autres saints protecteurs des malades, des hôpitaux, des infirmiers et infirmières. J’ai nommé saint Jean de Dieu et saint Camille de Lellis. Est-ce un hasard si l’hôpital saint Jean de Dieu de Tanguiéta redonne force et vigueur à tant de malades? Allez interroger les Frères. Ils vous le diront.
Les agriculteurs ne sont pas oubliés. Dieu leur donne saint Médard, saint Isidore le Laboureur et saint Benoît de Nursie pour les accompagner. Pour plus d’informations, dirigez vos questions vers les moines et les moniales.
Attention! Nous sommes devenus de grands consommateurs de porcs. La demande écrase l’offre. Et les éleveurs sont désemparés. Même les commerçantes de "kpètè" et les riches acheteurs de porcs qui parcourent le pays ne comprennent pas. Et pourtant quoi de plus simple, si on veut augmenter le cheptel porcin, que d’avoir une bonne dose de dévotion envers saint Blaise.
Et si vous avez un cas impossible à résoudre, ne vous tourmentez pas, ne vous découragez pas. Frappez à la porte de sainte Rita de Cascia, et confiez-lui ce casse-tête qui vous afflige. Sa popularité en ce domaine est inégalée et peut-être inégalable.
Parfois on se plaint du manque de pluie. Inutile de polluer votre foi en allant enrichir les bonimenteurs "faiseurs de pluie", vous ne récolterez rien de bon auprès d’eux. Il suffit de crier vers saint Odon, l’expert incontournable en matière d’averses. Et si nous avons marre des pluies, et que nous voulons le soleil et le beau temps pour nos fêtes, nos danses et nos célébrations en plein air, sainte Claire se fait disponible et son efficacité est presqu’instantanée. Les œufs de sainte Claire, ça vous dit quelque chose, j’espère! Je n’ai pas fini.
Aux nombreux apprentis qui triment et souffre dans nos villes, et qui ne savent à quel saint se vouer pour évoluer correctement, qu’ils se souviennent qu’en 1958, Pie XII leur a donné saint Jean Bosco comme leur saint Patron. Qu’est-ce qu’ils en font ?
Les jeunes abondent de plus en plus dans nos universités, nos écoles, nos paroisses. Merci Seigneur. Mais souvent ils se sentent seuls et leur vie spirituelle laisse à désirer. Qu’ils n’oublient pas que saint Charles Lwanga a été déclaré patron de la jeunesse catholique noire par Pie XI en 1934.
Vraiment, je ne comprends pas tous ces catholiques qui laissent cet important arsenal de saints pour aller se fourvoyer chez les gourous, les devins, les charlatants, les "bokonons", tous de piètres marchands de pacotilles spirituelles empoisonnées. Et dire qu’avec les saints de Dieu tout est gratuit.
Et je pourrais continuer. Mais arrêtons-nous ici et parlons du plus populaire de tous les saints, du plus invoqué après la Mère de Dieu; c’est peut-être saint Antoine de Padoue, canonisé un an après sa mort. Ça, il faut le faire. Vous connaissez tous sa spécialité, n’est-ce pas ? C’est le saint qui aide à retrouver les objets perdus : foulards, montres, boucles d’oreilles, porte-monnaie, porte-clés, documents, parapluies et certainement les portables etc. Nous avons tous besoin de lui. On dit que même saint François de Sales l’invoquait lorsqu’il perdait ses clés. Pauvre saint Antoine de Padoue, il n’est jamais au repos, surtout qu’aujourd’hui on commence très jeune à perdre la mémoire. Ce serait peut-être plus simple si Dieu nous donnait un saint qui aide à être moins distrait et moins négligent; cela nous éviterait de perdre facilement nos objets. En attendant ce saint, continuons d’invoquer saint Antoine, et n’accusons pas trop vite des voleurs imaginaires.
Est-ce de la superstition tout cela ? Je ne crois pas. Les saints intercèdent réellement pour nous et nous obtiennent des faveurs de la part de Dieu, qui seul guérit, réconforte et sanctifie. Cela fait partie de notre foi catholique et aussi de la tradition de l’Eglise. Tout dépend de la manière dont nous prions et ce que nous leur demandons. Sachons nous recommander humblement à leur prière avec foi et confiance. Plusieurs parmi eux ont un charisme spécifique et peuvent donc nous aider dans les petits et gros problèmes de la vie.
Mais demandons-leur surtout et abondamment la grâce de la conversion. Et pour nous obtenir cela, tous les saints sont très compétents et très efficaces. On ne risque pas de se voir opposer un refus. Ils ont tous le souci de nous mener au Ciel, parce qu’ils sont eux-mêmes un chemin vers Dieu. Qu’ils nous aident à imiter le cœur de Jésus, à être forts dans les tentations, à être doux et humbles. Ils en sont tous capables. Notre grande misère c’est le manque d’effort et d’amour vrai. Ceux qui vivent dans l’isolement, ceux qui ne veulent pas pardonner, ceux qui cherchent à se venger, ceux qui ne communiquent plus entre eux me comprennent aisément. Ils ne sont pas heureux. Et là où il n’y a pas l’amour, aucun plaisir sensuel, aucun bien matériel ni financier ne comble le cœur de l’homme. Bonheur rime avec amour dans la vérité.
L’amour n’est pas facultatif, c’est un commandement. C’est le premier commandement. Et au soir de notre vie nous serons jugés uniquement sur ce commandement : « As-tu été pour ton frère un bon frère, pour ta sœur une bonne sœur, pour ton époux une bonne épouse, pour ton épouse un bon époux, pour ton élève un bon enseignant, pour ton curé un bon fidèle, pour ton Evêque un bon prêtre, pour ton Pape un bon Evêque etc.? ». Seigneur, viens à notre aide!
A bon entendeur, salut.
Mgr Pascal N'KOUE
Omnium Servus
source
Quels petits pas de tendresse nous accomplissons envers les autres, envers notre époux, notre épouse, notre belle-mère, notre fille, notre fils, nos parents ? Chaque petit pas que vous faites pour résoudre un problème dans la justice et l’amour, vous faites un grand pas vers la sainteté. Cela ne se fait pas sans un combat intérieur, sans un dépouillement réel de soi. Comme vous le saisissez, le mystère de la croix est inséparable de la sainteté. Sans notre foi en Jésus mort et ressuscité, nos cultes, nos dévotions, nos messes, nos adorations sont vides… C’est dans cet esprit que notre dévotion envers la Vierge Marie et les saints a un sens.
Et elle est belle la litanie des saints du ciel: l’Eglise triomphante. Sainte Marie Mère de Dieu, saint Joseph, saint Pierre et saint Paul, et à la fin on invoque tous les saints du Paradis. Car ils sont nombreux, très nombreux ceux que nous ne connaissons pas, parce qu’ils ne sont pas canonisés. Mais tous ces saints prient pour nous, ils intercèdent pour nous qui sommes encore en route vers le Ciel : l’Eglise militante. Il y a des saints que nous gagnerions à connaître pour mieux les invoquer. Aux hommes mariés, je leur confie ce secret à voix basse: si par malheur vous avez épousé une femme difficile et insupportable, il y a un saint qu’il faut appeler constamment au secours pour qu’il transforme le cœur de pierre de votre épouse en cœur de chair. C’est saint Jean Cassien. C’est le patron de ceux qui se sont mal mariés.
Et si vous avez peur que votre femme vous envoûte, ou vous empoisonne, invoquez tous les jours saint Mathurin : c’est le saint qui préserve de la méchanceté des femmes. Car des femmes méchantes qui mordent dur, il y en a partout; même si elles ne sont pas plus nombreuses que les hommes violents qui battent injustement leur femme. Mais à ceux qui ne sont pas encore mariés, je leur souffle tout bas à l’oreille que c’est plus sage de demander au Seigneur de vous indiquer l’épouse qu’il vous faut, avant tout engagement hâtif. Prévenir vaut mieux que guérir, n’est-ce pas ? Dans ce cas, c’est saint Valentin que l’Eglise recommande.
Et vous les femmes, si votre mari a souvent des colères épouvantables contre vous, réveillez saint Amable pour le maîtriser, ou bien alors frappez à la porte de sainte Rita. Elle viendra sans retard à votre secours. Elle fut mariée de force à un homme brutal qu’elle parvint à convertir. Quelle sacrée bonne femme! Elle a de l’expérience. Comptez sur elle.
Et si vous êtes élèves ou étudiants, au lieu de chercher un gris-gris miracle auprès des marabouts pour réussir brillamment dans vos études, pensez à invoquer saint Albert le Grand, surnommé « le Docteur universel ».
Les chauffeurs de taxi et "zémidjans" (taxi-motos) fracasseraient moins nos jambes, nos bras, nos côtes et nos crânes s’ils invoquaient, tous les matins, saint Fiacre, leur saint patron, qu’on célèbre le 30 août.
Et quand le tonnerre gronde et que la foudre frappe de toutes parts, avec des éclairs qui illuminent les quatre coins de l’horizon et vous épouvante, restez sereins. Les saints qui nous servent de paratonnerre sont nombreux : saint Victor, sainte Barbe, saint Donatien et sainte Scholastique.
Venons–en à la santé. En dehors de Notre-Dame de Lourdes, il y a d’autres saints protecteurs des malades, des hôpitaux, des infirmiers et infirmières. J’ai nommé saint Jean de Dieu et saint Camille de Lellis. Est-ce un hasard si l’hôpital saint Jean de Dieu de Tanguiéta redonne force et vigueur à tant de malades? Allez interroger les Frères. Ils vous le diront.
Les agriculteurs ne sont pas oubliés. Dieu leur donne saint Médard, saint Isidore le Laboureur et saint Benoît de Nursie pour les accompagner. Pour plus d’informations, dirigez vos questions vers les moines et les moniales.
Attention! Nous sommes devenus de grands consommateurs de porcs. La demande écrase l’offre. Et les éleveurs sont désemparés. Même les commerçantes de "kpètè" et les riches acheteurs de porcs qui parcourent le pays ne comprennent pas. Et pourtant quoi de plus simple, si on veut augmenter le cheptel porcin, que d’avoir une bonne dose de dévotion envers saint Blaise.
Et si vous avez un cas impossible à résoudre, ne vous tourmentez pas, ne vous découragez pas. Frappez à la porte de sainte Rita de Cascia, et confiez-lui ce casse-tête qui vous afflige. Sa popularité en ce domaine est inégalée et peut-être inégalable.
Parfois on se plaint du manque de pluie. Inutile de polluer votre foi en allant enrichir les bonimenteurs "faiseurs de pluie", vous ne récolterez rien de bon auprès d’eux. Il suffit de crier vers saint Odon, l’expert incontournable en matière d’averses. Et si nous avons marre des pluies, et que nous voulons le soleil et le beau temps pour nos fêtes, nos danses et nos célébrations en plein air, sainte Claire se fait disponible et son efficacité est presqu’instantanée. Les œufs de sainte Claire, ça vous dit quelque chose, j’espère! Je n’ai pas fini.
Aux nombreux apprentis qui triment et souffre dans nos villes, et qui ne savent à quel saint se vouer pour évoluer correctement, qu’ils se souviennent qu’en 1958, Pie XII leur a donné saint Jean Bosco comme leur saint Patron. Qu’est-ce qu’ils en font ?
Les jeunes abondent de plus en plus dans nos universités, nos écoles, nos paroisses. Merci Seigneur. Mais souvent ils se sentent seuls et leur vie spirituelle laisse à désirer. Qu’ils n’oublient pas que saint Charles Lwanga a été déclaré patron de la jeunesse catholique noire par Pie XI en 1934.
Vraiment, je ne comprends pas tous ces catholiques qui laissent cet important arsenal de saints pour aller se fourvoyer chez les gourous, les devins, les charlatants, les "bokonons", tous de piètres marchands de pacotilles spirituelles empoisonnées. Et dire qu’avec les saints de Dieu tout est gratuit.
Et je pourrais continuer. Mais arrêtons-nous ici et parlons du plus populaire de tous les saints, du plus invoqué après la Mère de Dieu; c’est peut-être saint Antoine de Padoue, canonisé un an après sa mort. Ça, il faut le faire. Vous connaissez tous sa spécialité, n’est-ce pas ? C’est le saint qui aide à retrouver les objets perdus : foulards, montres, boucles d’oreilles, porte-monnaie, porte-clés, documents, parapluies et certainement les portables etc. Nous avons tous besoin de lui. On dit que même saint François de Sales l’invoquait lorsqu’il perdait ses clés. Pauvre saint Antoine de Padoue, il n’est jamais au repos, surtout qu’aujourd’hui on commence très jeune à perdre la mémoire. Ce serait peut-être plus simple si Dieu nous donnait un saint qui aide à être moins distrait et moins négligent; cela nous éviterait de perdre facilement nos objets. En attendant ce saint, continuons d’invoquer saint Antoine, et n’accusons pas trop vite des voleurs imaginaires.
Est-ce de la superstition tout cela ? Je ne crois pas. Les saints intercèdent réellement pour nous et nous obtiennent des faveurs de la part de Dieu, qui seul guérit, réconforte et sanctifie. Cela fait partie de notre foi catholique et aussi de la tradition de l’Eglise. Tout dépend de la manière dont nous prions et ce que nous leur demandons. Sachons nous recommander humblement à leur prière avec foi et confiance. Plusieurs parmi eux ont un charisme spécifique et peuvent donc nous aider dans les petits et gros problèmes de la vie.
Mais demandons-leur surtout et abondamment la grâce de la conversion. Et pour nous obtenir cela, tous les saints sont très compétents et très efficaces. On ne risque pas de se voir opposer un refus. Ils ont tous le souci de nous mener au Ciel, parce qu’ils sont eux-mêmes un chemin vers Dieu. Qu’ils nous aident à imiter le cœur de Jésus, à être forts dans les tentations, à être doux et humbles. Ils en sont tous capables. Notre grande misère c’est le manque d’effort et d’amour vrai. Ceux qui vivent dans l’isolement, ceux qui ne veulent pas pardonner, ceux qui cherchent à se venger, ceux qui ne communiquent plus entre eux me comprennent aisément. Ils ne sont pas heureux. Et là où il n’y a pas l’amour, aucun plaisir sensuel, aucun bien matériel ni financier ne comble le cœur de l’homme. Bonheur rime avec amour dans la vérité.
L’amour n’est pas facultatif, c’est un commandement. C’est le premier commandement. Et au soir de notre vie nous serons jugés uniquement sur ce commandement : « As-tu été pour ton frère un bon frère, pour ta sœur une bonne sœur, pour ton époux une bonne épouse, pour ton épouse un bon époux, pour ton élève un bon enseignant, pour ton curé un bon fidèle, pour ton Evêque un bon prêtre, pour ton Pape un bon Evêque etc.? ». Seigneur, viens à notre aide!
A bon entendeur, salut.
Mgr Pascal N'KOUE
Omnium Servus
source