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Educ'France est un site internet proposé par l'association Créer son école, association de loi 1901, indépendante de toute affiliation partisane, philosophique ou religieuse. Elle agit dans le paysage éducatif français. Dirigée par Anne Coffinier, elle est ouverte aux personnes de bonne volonté qui veulent s'engager pour l'éducation en France.
Le site propose une lettre d'information chaque vendredi, avec notamment :
1- Des publications d'articles d'information ou d'analyse sur l'éducation en France et en l'étranger, et en particulier sur l'innovation pédagogique et la liberté scolaire.
2- Une participation au débat public sur l'éducation, à travers des articles, des livres, des conférences, des émissions audio-visuelles.
Axelle Girard est la responsable du développement de ce site d'information sur l'éducation. Ancienne élève de l'ENS, du Conservatoire National Supérieur de Paris en violon baroque, du Cours Florent, en art dramatique, elle est motivée en particulier par le projet de contribuer à ce que les écoles permettent aux enfants de cultiver tous leurs talents, et tout spécialement de développer leur intelligence et leur créativité dans les domaines artistiques.
Le site, qui va s'enrichir d'articles au fil du temps, propose notamment par exemple une réflexion sur les écrans et les plus jeunes. Un sujet qui concerne nombre de parents.
Voici, sinon, l'adresse générique du site, que je vous invite à faire suivre au plus grand nombre : https://www.educfrance.org/
Une lettre encourageante publiée dans le Courrier des lecteurs d'Ouest France :
« L’Église catholique tient toujours la route »
Marcel de Crémone (Finistère) :
Autrefois, il y avait un « truc qui tenait la route » : l’Église catholique. Aujourd’hui, sous le feu des critiques qui fusent de partout, ce compliment est-il encore mérité ? Autrefois, les églises étaient souvent pleines à craquer. On baptisait à tour de bras. Le catéchisme était largement enseigné, les séminaires regorgeaient de candidats au sacerdoce, les nombreux missionnaires s’embarquaient pour l’Afrique ou d’autres continents. Mariages et funérailles se célébraient systématiquement à l’église.
Ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. Désormais les faiblesses des chrétiens apparaissent au grand jour et sont amplifiées sur Internet avec parfois un acharnement fâcheux.
Mais s’il convient de dénoncer quelques mauvais comportements, ne faudrait-il pas aussi célébrer les attitudes vertueuses de ces milliers d’hommes et de femmes qui sacrifient leur vie pour assurer le bonheur du plus grand nombre ?
Ainsi, je suis plein d’admiration pour ce jeune abbé qui a laissé derrière lui une brillante carrière financière en lui préférant l’humble et pauvre sacerdoce du vicaire de campagne.
J’ai le cœur qui se dilate quand je vois un prêtre âgé, lumineux dans le chœur de son église, rêvant sans doute de finir ses jours à l’autel.
Et quel autre organisme mondial fortifie au quotidien l’espérance de nos contemporains ? Défend les valeurs familiales ? Accueille les égarés ? Console les affligés ?
Oui, je me réjouis des nombreux bienfaits que l’Église catholique apporte encore à notre monde. Évidemment qu’elle n’est pas parfaite ! Mais les autres organisations sociales ne le sont nullement davantage.
C’est vrai : nous ne sommes plus très nombreux. Pourtant, malgré son apparente faiblesse, la petite barque de l’Évangile ne coule pas. Constamment chahutée depuis 2000 ans, elle tient bien la mer et n’en finit pas d’avancer malgré les prophètes de malheur toujours occupés à prédire sa disparition prochaine.
Alors, tous les espoirs sont permis. Oui, l’Église catholique est toujours ce « truc qui tient la route », comme autrefois, aujourd’hui et encore pour de très longues années.
Critique parue dans L'Homme Nouveau (n°1701 du 21 décembre 2019 p.27) :
Les Martyrs de Nicomédie
Alphonse Dekkers
Quentin Moreau éditeur,
218 p., 16 €.
Adrien était un homme
comblé. Favori de
l’empereur Maximien
qui l’avait nommé à la fois commandant
en chef, syndic des greffiers des
tribunaux et grand chambellan du palais,
il vivait un bonheur sans partage
avec la belle Nathalie, aussi instruite
que riche. Cette merveilleuse épouse
ne cessait de prier pour la conversion
d’Adrien à une époque troublée par
des persécutions antichrétiennes abominables.
Mais comme souvent, le
bonheur attise la convoitise et la jalousie.
Ainsi l’officier supérieur Galère
était-il dévoré par le dépit devant l’ascension
d’Adrien, tout autant que par
sa passion pour Nathalie. C’est pourquoi
il laissa toute latitude à Valère,
capitaine des gardes sans scrupule,
rendu très rusé par la cupidité, de fomenter
un attentat contre son rival…
Transporté au début du IVe siècle, à
Nicomédie, proche de la mer Noire, le
lecteur est très vite saisi par la richesse
de la langue utilisée par l’auteur. Bien
documentée, référencée et rigoureusement
structurée, cette histoire passionnante
se lit d’une traite. Et même si,
parfois, on peut être surpris par le ton
apparemment excessif, grandiloquent
à nos yeux amoindris par le laïcisme
ambiant, on lira justement avec profit
un texte qui remet à l’honneur la valeur
de l’humilité, des actions charitables,
de la prière et du jeûne, du sacrifice
ultime pour sa foi en Jésus-Christ, sans
toutefois occulter les écueils des tentations
de la nature ou du démon. De
quoi réveiller notre zèle et notre ferveur
à l’approche de Noël. À partir
de 15 ans. Marie Lacroix
Pour commander, cliquez ici.
Médecin spécialiste des miracles à Lourdes, Patrick Theillier engage une réflexion en se fondant sur des témoignages dont il présente la réalité scientifique.
Caméra et édition : Clément Leroy
Cela dure un peu plus d'une heure. Je ne doute pas que cela intéresse nombre de liseurs.
A Lyon, un certain nombre de familles bénéficient de l'aide l'association Le Bon Pélican.
Elle permet à des familles (nombreuses notamment) ayant du mal à faire face au quotidien d'agrémenter leur quotidien, essentiellement sur le plan alimentaire. Mais pour connaitre un certain nombre des bénévoles qui animent cette association, je pense pouvoir dire que Le Bon Pélican porte bien son nom. Le sourire est au rendez-vous. La charité chrétienne, tout simplement.
Le Bon Pélican est animé par des bénévoles discrets. Tendre la cébille, ce n'est pas leur fort. Pas leur truc, en fait.
Mais nous pouvons les aider.
Et l'Etat nous y encourage lorsque nous payons des impôts.
Jean Bernard, collaborateur de La Nef a interrogé le cardinal Gerhard Ludwig Müller.
Evêque de Ratisbonne (2002-2012), en Allemagne, puis préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi de 2012 à 2017, il a été chargé par Benoît XVI de l’édition de ses œuvres complètes. Il parle dans cet entretien du synode sur l’Amazonie et de la situation de l’Église en Allemagne. Un entretien exclusif de la Nef (n°320 de Décembre 2019).
Voici les questions auquelles il a répondu :
- Le synode sur l’Amazonie vient de s’achever : quel bilan en tirez-vous ?
- Vous avez indiqué à plusieurs reprises que le synode sur l’Amazonie répondait à un « agenda européen », en particulier à un « agenda allemand » : qu’entendez-vous par là ?
- Pensez-vous que le synode sur l’Amazonie – qui a d’ailleurs proposé l’introduction d’un rite amazonien – puisse également être vu comme un nouvel épisode de la fameuse « querelle des rites », épisode cette fois-ci remporté par les jésuites ?
- Selon toute vraisemblance, le synode donnera lieu à l’ouverture de la prêtrise aux hommes mariés dans la région de l’Amazonie : que pensez-vous de cette réforme que, semble-t-il, en 1992 vous paraissiez appeler de vos vœux ?
- Pensez-vous que cette réforme restera cantonnée à l’Amazonie ?
- Le synode n’a pas proposé l’ordination diaconale des femmes, mais le pape a demandé que l’on continue à examiner le dossier historique et on se dirige quand même vers des « ministères féminins », terme quelque peu ambigu en la matière : que cela vous inspire-t-il ?
- Dans votre livre Römische Begegnungen (Roman Encounters), tout juste publié, vous faites explicitement référence à la « mafia de Saint-Gall », ce groupe de prélats qui, avant l’élection du pape François, ont milité en faveur de l’adaptation du message de l’Église aux valeurs et aux mœurs du monde moderne : avez-vous été, avant 2013, témoin de l’activité de ce groupe ? et ne craignez-vous pas que de pointer ainsi un tel groupe ne vous fasse accuser d’une vision « complotiste » des choses ?
- Au mois de février 2019, vous avez publié un « manifeste de la foi », qui fait l’objet aujourd’hui d’un documentaire vidéo. Quels événements ont motivé un tel geste ?
- Dans la déclaration commune publiée le 4 février 2019 par le pape François et l’imam d’Al-Azhar Ahmed al Tayeb, il est indiqué que « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains » : comment donner de cette phrase une interprétation qui soit conforme avec le Magistère de l’Église ?
- Comment jugez-vous la situation de l’Église catholique en Allemagne et notamment le « chemin synodal » en cours ?
- Ne conviendrait-il pas de renoncer à l’impôt d’Église, compte tenu des effets pervers qu’il entraîne ? Par ailleurs, un catholique fidèle au Magistère commet-il un péché si, ne souhaitant plus contribuer financièrement à une Église allemande dont il conteste l’actuelle évolution, il demande à sortir de ce système ?
- Nous vivons dans l’Église une période troublée : quelle doit être l’attitude du simple fidèle catholique quelque peu déstabilisé par les « ouvertures » de l’actuel pontificat ?
Bref, un entretien riche, à découvrir en cliquant ici.