L'église Notre-Dame de la Défense (Madonna della Difesa) de Montréal, église romane construite en 1919, réserve à ses visiteurs une petite surprise..
L'église Notre-Dame de la Défense (Madonna della Difesa) de Montréal, église romane construite en 1919, réserve à ses visiteurs une petite surprise..
Je ne vous le cache pas, chers liseurs : j'ai cru à une mauvaise blague, lorsqu'un liseur m'a transmis un document word annonçant le lancement d'un nouveau projet sur le diocèse de Besançon. Je me suis dit que c'était d'un goût douteux. Le document comportait un lien vers un site, www.pretres-academy.com sur lequel je me suis rendu. Là, mon avis était fait : encore une blague de potache.
Dernière étape tout de même avant de clore l'affaire : le site du diocèse de Besançon. Fièvreux, je tape le mot Academy dans le moteur de recherche du site. Et là : bingo...
Il y a 2 éléments qui correspondent à vos critères.
Prêtres Academy : un projet diocésain original [100 %] par rmarengo, le 29/05/2008 21:03
En projet : la Prêtres Academy ! [95 %] par rmarengo, le 29/05/2008 20:56
Un projet diocésain original
Voici le contenu de ce que l'on peut alors lire :
Pierre-Olivier Arduin, Directeur de la commission bioéthique du diocèse de Fréjus-Toulon, in Valeurs Actuelles du 30-05-2008
La création en janvier dernier par le Sénat d’un groupe de travail sur les mères porteuses avait valeur d’avertissement: aucun sujet, quel que fût son contenu sulfureux, ne serait a priori écarté des négociations préparant la prochaine révision de la loi de bioéthique prévue d’ici à 2009. D’autant que la pression médiatique était forte ces derniers temps après plusieurs affaires de tourisme procréatif mettant en cause des couples français ayant recouru à des mères de substitution californiennes.Le choix de placer à sa tête la sénatrice socialiste Michèle André, jadis secrétaire d’État aux Droits des femmes du gouvernement Rocard, augurait du pire. En dévoilant que la mission s’orientait vers une autorisation de la « gestation pour autrui » (la Croix du 19 mai dernier) – expression forgée pour atténuer le caractère transgressif de cette pratique en lui donnant un aspect altruiste –, elle a corroboré les craintes d’alors.
Que recouvre ce nouveau brouillage de la procréation? Deux cas de figure sont envisageables. Soit la mère porteuse loue son utérus afin que l’embryon issu des gamètes des parents biologiques et conçu par fécondation in vitro y soit implanté. Soit elle est inséminée artificiellement par les spermatozoïdes du père en fournissant un de ses ovocytes. Dans cette formule, la mère porteuse est tout à la fois la mère gestatrice et la mère génétique. Dans les deux cas, la mère d’intention ne deviendra la mère légale qu’après une procédure d’abandon de l’enfant à la naissance.Mesuret- on les dommages psychologiques chez l’enfant averti que la mère qui l’a mis au monde n’est pas celle qu’il croit? D’aucuns y voient pourtant l’équivalent d’une adoption. C’est oublier que les parents adoptants se situent dans une perspective d’accueil d’un orphelin déjà là. Ils ne sont pas la source de l’existence de cet enfant au passé douloureux, mais lui ouvrent leurs bras et leur foyer dans une dynamique de participation à une histoire qui les dépasse.
La gestation pour autrui bricole la filiation en faisant naître en toute connaissance de cause un orphelin de la mère qui l’aura porté. Elle tient pour rien la relation materno-foetale au moment où son apport à l’épanouissement de l’enfant est de plus en plus avéré. Disposition multiséculaire inscrite dans le marbre de la loi: la mère est celle qui a donné la vie. Abriter en son sein un enfant et lui donner naissance rend effectif juridiquement la filiation maternelle. Dans l’éventualité où la mère porteuse ne voudrait plus livrer l’enfant commandé, le juge français donnerait raison à sa revendication. La jurisprudence américaine a réglé la survenue de conflits en tenant comme souveraine l’expression de l’autonomie individuelle des deux parties qui signent le contrat. Logique utilitariste qui imprègne la bioéthique outre-Atlantique et influence toujours plus la réflexion européenne.
Ce modèle, outre qu’il détruit irrémédiablement la réalité objective de la maternité, heurte de plein fouet le principe intangible d’indisponibilité du corps humain. La mère porteuse met à disposition des requérants ses fonctions reproductrices, entraînant une confusion entre procréation, reproduction et simple production d’une marchandise, l’enfant, au moyen d’un instrument de travail, son utérus.Le tout contre rémunération.Michèle André propose de parler de « dédommagement » pour éviter la brutalité du terme. Qui peut se satisfaire d’un pareil tour de passepasse? La chosification de l’être humain atteint ici son acmé.L’acte de renoncer à un enfant et de le céder contre rétribution le fait basculer dans le monde des choses, appropriables et disponibles, à l’inverse de la personne, radicalement indisponible.
Les choses ont un prix mais l’homme a une dignité, loi fondamentale de notre civilisation. Se posera inévitablement la question de la “qualité”du produit négocié dans le contrat: qu’adviendrait-il si celui-ci ne répondait pas au désir des commanditaires, en cas de handicap par exemple? Investir une femme du simple rôle d’incubateur confirme le régime qui gouverne la bioéthique contemporaine.L’enfant, à l’état embryonnaire ou foetal, y est appréhendé dans un rapport de fabrication où seuls comptent la matière première (les gamètes), l’ingénierie procréative et le tout-puissant projet parental. Du pain bénit pour le lobby gay dans son désir d’homoparentalité. À l’heure où le chef de l’État souhaite retoucher le préambule de la Constitution pour y faire entrer les nouveaux droits de la bioéthique, la possible dépénalisation de cette pratique requiert un sursaut de conscience de la part de tout ce que la France compte encore d’autorités morales.
_________________________________________________________________________________________
Rappelons que P.-O. Arduin a été l'invité des Rendez-vous du Forum Catholique le 13 mars 2008. Un entretien que l'on peut retrouver en cliquant ici.
"Le nouveau numéro de Reconquête va paraître avec retard, mais il va arriver dans les tout prochains jours. Il s’agit d’un numéro double, en hommage à Dom Gérard. Nous avons voulu prendre le temps (alors que nous sommes par ailleurs très occupés) pour qu’il soit digne de ce que nous voulions faire.
On trouvera dans ce numéro les homélies du TRP Dom Louis-Marie, le successeur de Dom Gérard au monastère du Barroux, et les hommages du Frère Etienne, de Bernard Antony , de Jean et Hugues Calvet (les frères de Dom Gérard selon la chair et pas seulement), d’Olivier Figueras, Jeanne Smits, Danièle Masson, Christian Bless, François Charles, Yann Baly, Cécile Montmirail, l’abbé Christian Gouyaud, l'abbé Vincent Ribeton, Jean Madiran, Jean-Blaise Rochas. Il y a aussi un grand entretien avec Bernard Antony , et un texte surprenant de saint Bernard (qui était une des grandes références de Dom Gérard) pleurant la mort de son frère Gérard..." (La suite sur le blog d'Yves Daoudal)
Voici deux jours que rien n'a été publié ici. Ce n'est pas que l'envie ne soit pas là. Mais il est difficile d'être au four et au moulin. Sachez, en revanche, qu'un certain nombre de textes ont été publiés de façon rétroactive sur Agoramag en tenant compte de leur date de diffusion sur le Forum Catholique. On peut enrichir tout cela avec votre aide, si jamais vous aviez en tête quelques contributions ou articles dignes d'intérêt dans les archives du Forum. N'hésitez pas à me le faire savoir à l'adresse agoramag at free point fr.
XA
"J'ai pu le visionner en avant-première ce téléfilm sur la sainte : Cela n'a rien à voir avec la bienheureuse ! C'est abject, malsain, morbide, parfois avec des images de nudité ! On voit même Clemens Brentano avoir des relations sexuelles avec la soeur de la sainte ! A rejeter !"
Tel est le message que nous adresse une liseuse du Forum Catholique après la diffusion sur le Forum d'un message de Jean Kinzler annonçant la prochaine diffusion sur arte d'un téléfilm, Voeux et sacrifices, censé être un "film historique et politique qui ménage un suspense inattendu".
Je me souviens qu'à l'heure du boycott de La Dernière tentation du Christ, certains catholiques (même parmi les plus traditionnels d'entre eux) se prétendaient suffisamment adultes pour vouloir juger par eux-mêmes sans se fier aux regards extérieurs. Sauf que plus nous contribuerons à ce type d'oeuvre en les co-finançant au cinéma ou en les regardant à la télévision (bon, cela dit, relativisons, arte reste une chaîne confidentielle pour pseudo-intellos), plus elles se multiplieront. Une chose est sûre : n'allons pas jusqu'à assurer inconsidérément leur promotion.
Ce tour d'horizon très sommaire entend livrer seulement un aperçu qu'il faudra compléter de maints exemples (ainsi le très tradi Forum catholique et le très politique Salon beige) en prêtant davantage attention au contenu doctrinal exposé, textes et peut-être vidéos à l'appui. D'ores et déjà cependant nous pouvons parvenir à une conclusion provisoire : la modernité et le progrès des moyens ne s'accompagnent pas forcément d'une plus grande ouverture d'esprit, d'une présentation nouvelle et plus moderne d'un message que l'immédiateté et la spontanéité tendent souvent à réduire à son interprétation la plus élémentaire. Avec tous les risques futurs d'un réveil de l'esprit critique d'abord endormi et d'un rejet plus profond de ce qui fascina l'espace d'un moment, et ce d'autant plus que l'on se reprochera de s'être laissé prendre.
Nous sommes prêts à consulter le statistiques de consultation de nos pages, Monsieur Libero. Peut-être cela nous donnera-t-il une idée de ce que doit nécessairement nous réserver l'avenir. Vous appartenez manifestement au monde des morts, ceux dont le combat est en perdition. L'Eglise dont vous rêvez est dans votre rétroviseur. Ce que vous croyez appeler esprit critique n'est plus. Ne nous prenez pas pour des forces molles. Nous sommes bien là, face à vous. Debout. Quand vous avez le genou à terre. Vos lecteurs blanchissent. Leurs coups - vos coups, qu'ils tentent de relayer - ne portent plus. Nous n'attendons de vous qu'une chose : que vous suiviez le cruel destin de votre piètre et médiocre clientèle.