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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 14:26
Il semble que l'ouvrage de M. l'abbé Bernard Lucien, "Les degrés d'autorité du Magistère", soit à nouveau au catalogue de la Nef. On peut le commander ici.
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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 06:00
C'est en principe pour aujourd'hui.

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 09:36
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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 00:01
Amis liseurs, si vous êtes fans de la série Michel Vaillant, c'est en principe aujourd'hui que doit paraître le sixième tome de son Intégrale aux éditions du Lombard. Alors, faites donc un tour chez votre vendeur préféré...
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 00:01
C'est aujourd'hui que parait "Les enfants du large", aux éditions Le Cherche Midi.
Adolescents, Olivier et Cécile de La Rochefoucauld s'étaient juré qu'ils partiraient ensemble, en voilier, au bout du monde. Puis ils se sont mariés et ont eu des enfants. Et, un jour, ils ont décidé de réaliser leur rêve.

Traverser l'Atlantique, affronter les quarantièmes rugissants et les cinquantièmes hurlants, puis franchir le cap Horn pour aller s'enfoncer dans le labyrinthe de glace des canaux chiliens, là où d'autres – et non des moindres – se sont perdus. C'est l'objectif un peu fou que se fixe ce jeune couple – ils ont respectivement 30 et 28 ans – avec ses cinq enfants dont l'aîné a 8 ans ; le sixième, Mériadec, naîtra... pendant le voyage.

De l'achat du bateau au grand départ de Bénodet, de la cocasse traversée du golfe de Gascogne au combat contre les tempêtes venues de l'Antarctique, cette famille pas comme les autres nous fait partager en direct son incroyable périple, sur les traces de Christophe Colomb et de Magellan.

Les Enfants du large
26 février 2009
ISBN : 978-2-7491-1210-7
17 € ttc
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 00:01







C'est en principe aujourd'hui que doit sortir le cinquième tome de l'Intégrale Michel Vaillant.

A surveiller chez votre vendeur préféré !
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29 décembre 2008 1 29 /12 /décembre /2008 15:02



Sommaire détaillé en cliquant ici.
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 12:00
Quiconque a lu Le dialogue des carmélites de Bernanos, où la petite novice tremblant de peur « échange » sa mort avec la martiale prieure, pour monter courageusement à l’échafaud, tandis que la prieure agonisait angoissée dans son lit, comprend ce que l’on entend par « réversibilité ». Bien que cette idée ne soit évidemment pas dogmatique, on peut aisément y voir une conséquence du dogme de la communion des saints. Puisque nos prières pour un défunt peuvent fort bien être attribuées par le Souverain Juge à un autre, qui en aurait davantage besoin, pourquoi Dieu ne pourrait-il pas pratiquer la « réversibilité des mérites » ? Nicolas Mulot propose d’entrer dans cette théorie par le biais de quelques grands auteurs catholiques (et parfois un peu « sulfureux »…), comme Léon Bloy, Joseph de Maistre, Georges Bernanos… Même pour les lecteurs qui ne partageront pas la théorie, la lecture de ces grands auteurs est un régal – qu’il vaut mieux toutefois ne pas mettre entre toutes les mains (toutes les théories de ces auteurs ne sont pas toujours compatibles avec la foi catholique et un catholique un peu fragile dans sa doctrine, ou un enfant, risqueraient d’y perdre l’équilibre ou la foi…), mais qui ne peut que réjouir les amateurs de belle langue française et du souffle un peu messianique des grands auteurs de la Contre-Révolution…
Guillaume de Thieulloy
La Réversibilité Nicolas Mulot
Éd. de Sombreval, 362 p., 18,01 !
(cf. www.lulu.com/content/563354)

Article extrait de l'Homme Nouveau, n°1435 du 20 décembre 2008, page 24
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 08:57

Les ouvrages qui traitent de l'oraison sont nombreux et tous les grands contemplatifs en ont parlé beaucoup mieux que nous ne pourrions le faire. Nous les citerons d'ailleurs fréquemment. Il nous semble cependant que l'enseignement traditionnel de l'Eglise sur ce thème a besoin d'être proposé aux croyants d'aujourd'hui d'une façon simple, accessible à tous, adaptée à la sensibilité et au langage qui sont les nôtres, et aussi en tenant compte de la pédagogie que Dieu dans sa sagesse met en œuvre aujourd'hui pour conduire les âmes à la sainteté, pédagogie qui n'est pas toujours la même qu'aux siècles passés.
C'est l'intention qui a guidé dans la rédaction de ce petit livre.



Plus de détails sur ce petit ouvrage (123 pages) chaudement recommandé par diverses sources ecclésiastiques, en cliquant ici.
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19 décembre 2008 5 19 /12 /décembre /2008 18:54
Philippe Pichot-Bravard est un jeune historien, né en 1974, qui avait publié, jusqu’ici, deux romans historiques et un récit (L’Epopée de la Vendée). Sa première étude historique reprend, en le développant, un mémoire de sciences politiques soutenu, il y a quelques années, à l’université de Paris II.

L’idée la plus communément répandue est que les catholiques ont apporté un soutien massif au coup d’Etat de Louis-Napoléon Bonaparte puis au Second Empire. Ingrat, Napoléon III aurait rendu la vie difficile à l’Eglise et « lâché » Pie IX qui a essayé, jusqu’au bout, de sauvegarder son domaine temporel.

Les choses sont moins simples. Les positions des uns et des autres – Veuillot par exemple – ont connu des variations dans le temps. Le mérite de l’étude de Pichot-Bravard, qui s’appuie notamment sur un examen très attentif des résultats électoraux du Maine-et-Loire, est de mettre en lumière ces variations, leurs raisons et les enjeux.

Il caractérise justement l’idéologie du Second Empire comme un « mélange d’autorité et de démocratie plébéienne », ce qu’on appelle le « césarisme ». Napoléon III ne fut pas un contre-révolutionnaire (ni Napoléon Ier d’ailleurs). Au lendemain du coup d’Etat du 2 décembre, Louis Veuillot, pourtant, le croit : « La révolution du 2 décembre est une véritable contre-révolution. » Certes « les gens qui tiennent le pouvoir […] ne sont pas chrétiens mais, écrit Veuillot le 16 décembre, […] de bons diables, point voltairiens, point philosophes, point gallicans ». Quelques jours plus tard, il va plus loin encore estimant que Louis-Napoléon Bonaparte combat les principes de la Révolution « avec une vigueur inconnue, et que n’a osé montrer depuis cinquante ans aucun pouvoir ».

Veuillot, en la circonstance, ajoute l’illusion à l’injustice (Louis-Napoléon plus contre-révolutionnaire que Charles X ?). Il reviendra de ses illusions. Défenseur du pape et de l’Eglise, son journal, L’Univers, sera interdit en 1860.

L’épiscopat, lui, tout en étant divisé, variera dans son attitude face au régime. A une époque où l’influence du clergé est encore importante, notamment dans les zones rurales, les consignes de vote de l’épiscopat déterminent en partie les résultats électoraux. Philippe Pichot-Bravard remarque : « Pour bien comprendre le vote de chaque commune, il faudrait disposer d’indications précises sur l’attitude du clergé local. L’influence de celui-ci reste souvent déterminante, et le restera encore longtemps. En Ille-et-Vilaine, il suffit que l’évêque de Rennes donne des consignes de vote précises à l’occasion du plébiscite de 1852 pour que les abstentions légitimistes du 20 décembre 1851 se changent en votes positifs. A l’inverse, le clergé nantais, imitant son évêque, demeure légitimiste. Il en est de même de Mgr Baillès, évêque de Luçon qui, après plusieurs démêlés avec les autorités de l’Etat, abandonne son siège épiscopal au vicaire général de Coutances. Or la Vendée et la Loire-Inférieure comptent au rang des départements les plus réticents à l’égard du nouveau régime. »

Le bienheureux Pie IX

Philippe Pichot-Bravard analyse de manière plutôt claire les raisons qui ont incité Louis-Napoléon Bonaparte à intervenir à plusieurs reprises en Italie, d’abord en faveur de Pie IX, puis pour soutenir le Piémont-Sardaigne (donc non en faveur de Pie IX), puis à nouveau pour aider le pape à garder une part de souveraineté temporelle. L’image de Napoléon III en a été brouillée : « La chute de l’Empire entraîne, dans les jours qui suivent, la chute de Rome dont la France interdit la route au Piémont depuis trois ans. L’Empire passera donc pour le dernier défenseur de la souveraineté du pape qu’il a pourtant contribué à fragiliser. »

Philippe Pichot-Bravard est moins convaincant, disons plus superficiel, lorsqu’il évoque Pie IX. Sur ce pape, il semble ne connaître qu’un livre, celui du chanoine Aubert, qui reste une référence mais qui date d’un demi-siècle.

Et surtout il répète, à cinq ou six reprises, le même anachronisme : le Syllabus de 1864 aurait condamné le « modernisme », les « catholiques modernistes ». Pichot-Bravard nous dit même : « Le Syllabus condamne avec netteté ce qu’il nomme “les erreurs du modernisme”. » Le modernisme n’existait pas en 1864, le mot ne se trouve pas dans le Syllabus. Il apparaîtra, au sens actuel, au début du XXe siècle.

• Philippe Pichot-Bravard, Le Pape ou l’Empereur. Les catholiques et Napoléon III, Editions Tempora (11, rue du Bastion Saint-François, 66000 Perpignan), 204 pages.

YVES CHIRON

Article extrait du n° 6742 de Présent du Samedi 20 décembre 2008

Je vous rappelle que Philippe Pichot-Bravard sera l'invité du Forum le 11 février prochain
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