Invité hier du Grand Journal de Canal Plus, Jean-Pierre RAFFARIN n'hésite pas à remettre en place une chroniqueuse qui se vautre dans le mauvais goût, à la couleur de la chaine qui l'emploie.
Magneto.
Invité hier du Grand Journal de Canal Plus, Jean-Pierre RAFFARIN n'hésite pas à remettre en place une chroniqueuse qui se vautre dans le mauvais goût, à la couleur de la chaine qui l'emploie.
Magneto.
Comment Benoît XVI a entrepris de restaurer la puissance perdue de l'Église sur une ligne ultraconservatrice.
Levée de l'excommunication des évêques intégristes, critique de l'islam à Ratisbonne, béatification de Pie XII, réhabilitation de la messe en latin, sortie contre le préservatif... Comment interpréter les prises de position de Benoît XVI ? Les réalisateurs ont pu pénétrer au sein du Vatican, rencontrer des hommes très proches du pape et des témoins clés de son histoire tel le théologien Hans Küng. Leur enquête décrit la nouvelle stratégie de l'Église catholique, sous la houlette de Benoît XVI. On le croyait simple pape de transition, dans la droite ligne de Jean-Paul II dont il fut le conseiller pendant vingt ans : il a en fait un agenda et un projet bien à lui. On le pensait gaffeur, mauvais communicant ; il applique un programme avec des méthodes nouvelles.
Quitte à choquer l'opinion publique, voire certains catholiques. Son but ? Restaurer la puissance perdue de l'Église, défendre un Occident chrétien, lutter contre la laïcisation du monde et peser sur les sociétés. Pour cela, il ne craint pas de s'appuyer sur des mouvements parmi les plus durs du monde catholique, d'influencer les États ou de mettre l'Église à l'heure du lobbying et de la communication.
Comme par exemple lorsqu'il décida début 2009 à réintégrer la confrérie Saint-Pie X au sein de l'Église...
Pourtant, le jeune Joseph Ratzinger avait des idées bien différentes que celles que défend le Pape Benoît XVI. Dans les années 60, il était même une des formces motrice du réformateur concile Vatican II.
Aujourd'hui, ce qui intéresse le plus le Pape, c'est influencer de façon décisive une société qui se sécularise de plus en plus. L'influence qu'il recherche est morale, mais aussi politique.
Ce fut sa première action, au début de son pontificat : réintégrer les « moutons noirs », comme les désigne le second documentaire de cette soirée (à 21h20, « Que veut le pape ? », d'Antoine Vitkine et Anna Kwak) - c'est-à-dire les intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X, de la mouvance lefévriste. Et peu lui importait si, en levant les excommunications qui frappaient les prêtres et évêques de cette poussiéreuse obédience, il réhabilitait du même coup un négationniste des chambres à gaz. Prétexte : l'unité de l'Eglise, affirmée comme un objectif primordial par ce pontife, naguère moqué sous l'appellation de « Panzer cardinal ». Et qui, jeune théologien de 31 ans, s'était fait remarquer au concile Vatican II pour son... progressisme. Il faut croire que, à un moment donné, il a viré sa cuti, devenant carrément conservateur, voire réactionnaire. L'un de ses anciens collègues à l'université de Ratisbonne situe cette conversion à l'année 1968 - dont il n'a pas supporté les excès de contestation, avec ses slogans du genre : « Sous les soutanes, des siècles de moisissures. » En vérité, nous dit un théologien qui le connaît bien, « même s'il ne partage pas toutes leurs options, dans son for intérieur, Benoît XVI a énormément de points communs avec les catholiques intégristes. » A commencer par son goût pour l'ancienne liturgie, et la messe en latin bien sûr.
D'ailleurs, même s'il prétend vouloir travailler au service de l'unité, des images révélatrices nous montrent son peu de goût devant certaines prières dansées, à la manière des charismatiques, au son de musiques africaines. Pas de doute, le « Panzer pape » a choisi son camp. Celui, nostalgique, de l'Eglise de jadis, européenne, fleurant bon l'eau bénite. L'une de ses premières initiatives vestimentaires n'avait-elle pas été de se faire reconstituer à l'identique un galurin papal disparu depuis le XVIe siècle ? Sous ce retour à la tradition, certains analystes s'efforcent de débusquer une stratégie sophistiquée de reconquête. Avec un corps de jeunes « légionnaires du Christ » en soutane noire, qui tentent de contenir - en Amérique du Sud notamment - la concurrence des Eglises évangéliques. Et aussi en s'efforçant d'infuencer les élites - tandis que son prédécesseur préférait séduire les masses, dans de grands rassemblements populaires. Mais si, au lieu d'un fin stratège qui sait où il va, on avait simplement affaire aux lubies séniles d'un vieillard inconsolable de cet univers perdu ? « Depuis les années 1970, nous explique un commentateur du sérail, il s'efforce de réhabiliter une Eglise autosuffisante, à l'abri des vents du siècle, réfugiée dans une forteresse assiégée. » Et tant pis si les églises sont vides, car ce grand intellectuel de Benoît XVI « préfère la qualité à la quantité ». En tout cas, « le temps des réformes est terminé ».
Dans ces conditions, pas étonnant que, face aux avancées de la science - et surtout aux prouesses de la biologie, avec ses cellules souches, recherches sur l'embryon, diagnostics préimplantatoires et fécondations in vitro -, le langage de l'Eglise soit constitué de « propos venus d'un autre âge, au service d'un nouvel obscurantisme ». C'est simple, constate un chercheur, « tout est interdit, au nom d'un prétendu respect de la nature. On se pose la question : le Vatican aurait-il peur que le mystère de la vie soit mis au jour ? ». Même si les avancées de la biologie permettent l'enfantement à des couples stériles. Malicieusement, le premier documentaire (à 20h35, « les Bébés- éprouvette sont-ils les enfants du Bon Dieu ? », de Michèle Dominici) nous montre une famille de bons catholiques pratiquants, dont les trois enfants ont été conçus in vitro, faute d'avoir pu être faits autrement. Malgré cette violation des exigences catholiques officielles, les pieux parents ne regrettent rien. L'influence « obscurantiste » du Vatican apparaît donc toute relative. Beaucoup de ses ouailles s'en moquent, malgré l'immensité du péché. L'aumônier de l'hôpital Antoine-Béclère, à Clamart, respecte toujours avec indulgence le choix des parents catholiques qui viennent le consulter. « Je leur conseille de s'inspirer de la parole de Dieu et de l'Eglise, dit-il. Ensuite, ils sont libres de prendre leur décision en conscience. »
La question cruciale, c'est celle de... l'âme. L'âme qui, pour saint Thomas d'Aquin, venait à l'embryon à l'âge de 40 jours pour les garçons, 80 jours pour les filles. Autrement dit, au XIIIe siècle, on aurait pu se livrer à toutes sortes d'expériences sur les divins foetus. Mais, selon un moderne théologien, « aujourd'hui on considère que l'âme est donnée au futur bébé dès l'instant de la conception », qu'il soit fille ou garçon. C'est ce qui complique les choses. Alors on peut en effet se poser la question : les bébés-éprouvette - issus de manipulations artificielles et interdites, mais ils n'y sont pour rien... - ont-ils une âme ? Dans sa chrétienne mansuétude, la sainte Eglise de Benoît XVI répond oui. Ouf !
Fabien Gruhier
J'évoque teleobs, mais arte ne semble pas en reste à en croire les images que l'on peut voir sur la page dédiée à ce reportage...
PARIS — AFP - Le comédien Serge Sauvion, connu notamment pour être la voix française de Peter Falk dans la série policière "Columbo", s'est éteint samedi à l'âge de 80 ans, a annoncé dimanche une de ses filles Marie Sauvion.
L'acteur est décédé à son domicile d'Asnières (Hauts-de-Seine), a précisé sa fille.
Né à Paris le 18 février 1929, Serge Sauvion avait commencé sa carrière dans les années 1950 en interprétant un duo avec son ami Pierre Vaneck, décédé le 31 janvier dernier. Ensemble, ils lisaient des textes de François Villon et de Rabelais dans les cabarets.
Serge Sauvion a joué essentiellement pour le cinéma et la télévision. Il est Charlie dans le film de Joël Séria "Charlie et ses deux nénettes" (1973).
Mais c'était surtout un grand artiste du doublage notamment de séries américaines. Outre l'inspecteur Columbo, il était la voix de Peter Lupus dans "Mission Impossible", de Stacey Keach dans "Mike Hammer", de Robert Blake dans "Baretta". Il a aussi doublé Burt Reynolds, Jack Nicholson, Richard Burton, Mickey Rourke.
Il était la voix de César dans les dessins animés d'Astérix.
"Pour faire de bons doublages, il faut avant tout être comédien", expliquait Serge Sauvion. Chaque voix se devait d'être une création artistique.
Le comédien avait eu l'occasion de rencontrer Peter Falk, le fameux lieutenant Columbo à l'imperméable froissé. "Entre nous, depuis les premiers +Columbo+ dans les années 1970, c'est un mariage heureux", avait indiqué le comédien alors âgé de 60 ans dans une interview à France-Soir. "J'étais au chômage comme par hasard et il m'a permis de bouffer. Pour la première fois depuis mes débuts en 1950, je gagnais vraiment ma vie", avait-il expliqué.
Mais Serge Sauvion exprimait parfois un certain regret à être resté dans l'ombre de ses personnages. "Le doublage a en fait été pour moi un piège doré. J'arrivais le matin à 9 heures au studio, je travaillais quelques heures pour, au bout du compte, gagner pas mal d'argent. Voilà comment, un jour, on se retrouve à ne faire que ça", avait-il confié au quotidien Le Parisien il y dix ans.
La Nouvelle Star fait dans le mystique Jérémie Guneau, jeune rocker catholique, fait sensation devant le jury de l'émission de télé-réalité musicale de M6 ! par Constance Molle-Proudhon |
Depuis le 24 février, la vidéo de sa prestation à la Nouvelle Star a été visionnée plus de 160000 fois sur Youtube. Jérémie Guneau a 24 ans, il est catholique et possède un sacré sens de l'humour. Petite mèche de rocker sur le front, blouson en cuir et T-shirt à l'effigie de la Vierge, le jeune homme se lance dans un medley des plus originaux avant de prendre sa guitare pour interpréter une chanson rock en anglais. Le jury, mi-séduit mi-amusé, lui attribue au départ deux « oui » et deux « non » (il faut au moins trois « oui » pour réussir l'audition). Le coup de théâtre arrive lorsque l'un des membres du jury demande au jeune homme le nom de son groupe (visionnez la vidéo ci-dessus à partir de 5min30. Décomplexé, celui-ci répond : « The Catholix, nous sommes un groupe de rock'n'roll garage chrétien ». Pas très fréquent à la Nouvelle Star! Exclamations du jury, puis André Manoukian, le plus mystique des quatre, déclare un peu moqueur : « eh bien moi, j'aime bien la Vierge Marie, alors je change mon « non » en « oui ». Je voudrais avoir une discussion théologique sur Saint Augustin avec ce monsieur ! »
Incrédule, le jeune homme, qui venait juste pour s'amuser, se rendra bel et bien à Paris pour l'étape suivante des sélections. Le jeune homme portera-t-il sa religion comme un étendard aussi voyant lors de sa prochaine prestation ? Affaire à suivre ces prochaines semaines...
La video :
Comme annoncé sur Agoramag, cela commence aujourd'hui...