J'avoue qu'en découvrant cette photographie sur le site du Figaro, l'idée m'est venue de reprendre l'idée du Salon Beige d'organiser un Concours de légende... Mais laissons à César ce qui est à César. ((Charles Dharapak/AP/Sipa))

J'avoue qu'en découvrant cette photographie sur le site du Figaro, l'idée m'est venue de reprendre l'idée du Salon Beige d'organiser un Concours de légende... Mais laissons à César ce qui est à César. ((Charles Dharapak/AP/Sipa))
Depuis novembre, la communauté catholique traditionnelle d’Amiens (Fraternité Saint-Pie X) célèbre la messe dans la rue. Pourquoi cette étrange situation dont aucun média national (et spécialement pas le journal catholique La Croix) n’a rendu compte ? Nous avons pris contact avec le district de France de la Fraternité Saint-Pie X, qui nous a orienté vers l’abbé Grégoire Celier, actuel rédacteur en chef de la Lettre à nos frères prêtres.
M&Vie. Où en est la situation à Amiens actuellement ?
Abbé Grégoire Celier : Je crois qu’il est bon de commencer par un bref historique. On a dit, en particulier, que nous sollicitions une église au nom du Motu proprio : mais l’affaire a démarré plusieurs mois avant le Motu proprio. La réalité est beaucoup plus simple, et c’est pourquoi elle aurait dû se régler d’une façon simple… si l’évêque d’Amiens ne s’était tout à coup braqué, pour une raison qui nous échappe encore.
Le numéro 796 de monde & vie vient de paraître, daté du 7 juin 2008. C'est Jean-Marie Molitor, déjà directeur de Minute et du Choc du mois, qui assure désormais la direction de la publication et de la rédaction. Olivier Pichon y signe donc son dernier éditorial "Savoir partir", dont le Salon Beige publiait dernièrement quelques extraits.
A noter plus particulièrement dans ce numéro de juin les trois articles de la rubrique Religion :
- Savants fous cherchent ovocytes désespérément, par le docteur Jean-Pierre Dickès
- Un entretien avec M. l'abbé Grégoire Célier (Fraternité Sacerdotale Saint Pie X) autour de la situation de la Fraternité à Amiens
- Un entretien avec Christian Marquant, fondateur du Mouvement de la Jeunesse Catholique de France (MJCF) et animateur aujourd'hui de l'association Paix Liturgique.
Longue vie à monde & vie et bonne continuation à Olivier Pichon !
Une regrettée liseuse du Forum Catholique, Nicole, avait lancé un petit et sympathique questionnaire en novembre 2003, questionnaire ayant pour objet de mieux connaître les liseurs du forum. Ce questionnaire a été enrichi au fil du temps. Il mériterait que les liseurs ayant rejoint les FC en 2007/2008 y répondent. Une façon sympathique de mieux se connaître entre internautes.
A suivre en cliquant ici.
Lisu sur le blog d'Yves Daoudal :
Le tribunal correctionnel de Carpentras interdit l’appellation « Enclave des Papes » pour les vins produits dans l’enclave des papes, autour de Valréas.
Plus de détails en cliquant ici.
Le quotidien Présent lance un nouvel appel à ses lecteurs. On peut - on a le droit de - ne pas être un inconditionnel de ce journal. Chacun a la possibilité de se faire sa propre opinion. En revanche on ne saurait rester insensible au message d'aujourd'hui, dès lors que l'on est soucieux de disposer encore d'une presse libre qui ne dépende pas des recettes publicitaires.
Pour se faire une idée, on pourra lire le mot de Jeanne Smits, à la Une du journal daté de demain, samedi 7 juin 2008, en cliquant ici.
Dans le même numéro 6605, on peut lire aussi une réponse concernant la possibilité d'abonnement au journal par internet. On en trouvera copie ci-dessous.
Certains se lassent sûrement de devoir lire régulièrement ces appels de Présent. Mais le meilleur moyen de ne plus avoir à les entendre n'est-il pas encore d'y donner suite et de rester ensuite fidèle ?
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Nous avons calculé le prix au plus juste pour faire bénéficier nos lecteurs sur la Toile des économies de papier, d’impression et d’envoi qu’ils nous permettent de réaliser en consultant Présent de manière virtuelle. Mais en retenant ce calcul (qui permet, pour l’instant, de maintenir le tarif à 17 euros par mois) nous prenons en quelque sorte à notre charge la plus grosse part de la TVA.
Celle-ci est fixée à 19,6% pour les ventes et abonnements en ligne, à 2,2% seulement lorsque le journal est vendu sous sa forme « matérielle ». Autrement dit, un abonnement sur internet représente un manque à gagner.
Nous savons parfaitement, cependant, que beaucoup de lecteurs « en ligne » choisissent cette formule par esprit ou devoir d’économie, et qu’ils sont nombreux à être jeunes : un public que nous devons toucher… ou mourir.
Impossible, donc, d’augmenter trop le prix du journal précisément sur un média où tout semble gratuit… Sous peine de rendre Présent trop cher pour eux.
En résumé : si vous êtes abonnés à Présent par abonnement postal et que vous préférez basculer sur le « Web », pas de problème… mais pensez à participer de temps en temps, si vous le voulez bien, à notre souscription permanente, pour compenser la perte !
Si vous abonnez ou faites abonner un nouveau lecteur, alors là, pas de scrupules ! Avec quelques centaines d’abonnés nouveaux, le manque à gagner serait largement compensé. Tout comme avec un millier d’abonnés « classiques » nouveaux, Présent serait tiré d’affaire et nous pourrions véritablement nous mettre au travail pour rendre possibles les développements nécessaires.
On célébrait hier, jeudi, les obsèques des sept collégiens décédés lundi dans l'accident de leur car scolaire, et celles du célèbre couturier Yves Saint-Laurent. M. Sarkozy avait un choix à faire pour être présent au cours de la messe de funérailles. On retiendra qu'il a opté pour l'événement people, en restant à Paris et en se rendant avec Madame à l'église saint-Roch, laissant le Premier Ministre français, M. Fillon, se rendre en Haute-Savoie. Le résumé d'un quinquennat déshonorant.
par Jean-Pierre Denis | ![]()
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C’est l’histoire d’un pays dont l’école publique va mal. Elle s’est démocratisée, mais sans réduire les inégalités ni donner à chacun sa chance. Elle ne fait guère de place à l’initiative tout en subissant les assauts de l’individualisme. Elle oriente à l’aveuglette, par accumulation d’échecs ou par recours à des filières prétextes et à des sélections occultes. Elle a renoncé à la dimension instituante de l’autorité sans vraiment permettre à la personne humaine de s’épanouir.
Tout le monde le sait, mais chut ! Il ne faut pas le dire. L’école républicaine absorbe tous les chocs, toutes les déconstructions, toutes les violences de notre société, et on lui demande tantôt de les guérir, tantôt de les comprendre, tantôt de s’en justifier comme si elle en était la cause première. Face à ces immenses défis, elle s’est vue dotée d’un budget extraordinaire, fortement augmenté au cours du dernier quart de siècle, mais elle ne l’affecte guère là où sont les pauvretés criantes. Elle envoie ses professeurs les moins expérimentés sur les terrains les plus ingrats. Elle ne sait plus vraiment, à force de les empiler, quels contenus elle veut transmettre. Plus elle jargonne, plus elle ignore les valeurs qui la fondent.
Ce pays caricatural, bien sûr, ne peut être la France. Ni cette école celle que nous connaissons… Celle de Laurent Cantet, le cinéaste qui a obtenu la palme d’or à Cannes pour être allé «entre les murs» d’un collège ordinaire, creuset de la diversité et pépinière de l’intelligence collective. Ni celle de tous ces enseignants héroïques, mais souffrant d’appartenir à un corps toujours soupçonné, socialement déclassé, et toujours attendu au tournant par des parents devenus des consommateurs. Que se passe-t-il donc «entre les murs» du débat sur l’école ? Un grand trop-plein qui se mue en un grand rien. L’excès de postures idéologiques a tué le débat sur la pédagogie. La multiplication des réformes avortées, par chaque ministre de passage, réduit à néant l’idée même de la réforme. Mais en retour l’opposition à tout changement exténue le système lui-même, que fuient de plus en plus de parents. On ne sait plus où va l’école, ni même de quelle école on parle.
La grande réforme du lycée annoncée par le président de la République et relayée par son ministre de l’Éducation nationale semble donc bienvenue dans son ambition même, qui est refondatrice. Mais elle risque d’ajouter de la confusion à la confusion, par exemple, si elle promet davantage de choix aux élèves tout en supprimant de fait les options disponibles, ou si elle promet des enseignants mieux formés tout en fermant les IUFM. Elle ne marchera donc que si elle joue franc jeu, par un grand débat public. Si elle oublie de satisfaire un électorat pour répondre aux besoins réels du système éducatif. Si elle se précise assez pour être simple et claire. Si elle permet aux enseignants de partager les fruits d’une organisation nouvelle, comme annoncé d’ailleurs par Nicolas Sarkozy. Mais cela fait déjà beaucoup de si. En matière d’éducation, tout le monde a ses certitudes, et c’est pourquoi les doutes sur le changement affleurent vite. Le Président et son ministre devront déployer de vrais talents de pédagogue et dissiper franchement ces interrogations s’ils ne veulent pas qu’une fois encore on ait réformé l’école sans vraiment la renforcer.